16 février 2004:
Le fameux mot «freeride» a autant de définitions possibles
que d’adeptes. Que ce soit utilisé pour qualifier la discipline
cycliste des amateurs de descente non-chronométrées, de drops,
de jumps ou de North Shore, la signification reste différente d’une
clientèle à l’autre.
Cet été, j’ai été initié au freeride de plusieurs types. J’avais écrit une chronique sur l’assaut urbain (La neige n’est pas une excuse) au printemps et aujourd’hui, j’en ai écrit une sur deux autres types. Je qualifierais le premier de descendeurs aguerris qui ne sont pas motivé par le simple objectif de se battre contre le temps et le second, de cyclistes dont l’objectif premier est de faire des choses inusitées.
Au
MSA (Mont St-Anne), j’ai rencontré cet été
d’anciens coureurs de très haut niveau (des médaillés
Senior Élite et Senior Expert) qui ne font plus de compétitions
ou que très peu. Leur motivation provient davantage de rider le
plus souvent possible de façon la plus dure. Pour illustrer cela,
supposons qu’il y a deux lignes possibles dans un sentier: Un coureur DH prendrait la ligne de droite, eux prennent la ligne de gauche. Évidemment, ce type de descendeur s’entraîne dans des pistes aménagées différemment et dont je doute qu’il puisse s’y dérouler un jour une course compte tenu de la difficulté que l’on y retrouve. Par exemple, voici deux photos du Nouveau Mur. Il s’agit d’une roche verticale d’environ 15-18 pieds ou fut aménagé en bas une palette de bois afin d’éviter que la terre au bas du mur ne s’érode au passage des cyclistes. J’ai eu le plaisir de rouler ce mur à plusieurs reprises (même sous la pluie) et je peux vous assurer que cela donne des frissons, garantie! Ce type d’obstacle représente autant de défis que de vouloir gruger des fractions de secondes au chronomètre lors d’une course. Le second type Le second type de freeriders dont je veux vous parler est composé
de cyclistes qui ont comme objectif que de s’amuser en faisant des
sauts ou à descendre des endroits insolites. Je ne peux décrire
plus précisément le type d’endroits où se pratique
ce type de descente puisque tout est fait clandestinement. Bien sûr,
ce type de descente s’effectue tôt le matin et un pick-up
attend les cyclistes au bas de la falaise pour déguerpir une fois
la descente effectuée. À défaut de m’attarder
davantage sur ce type de descente, je vais tout de même illustrer
le type de sauts dont il est question. Prochaine chronique : Le Red Bull Rampage. Cette prestigieuse compétiton de «freeride» (méchante contradiction à première vue!) qui regroupe les meilleurs cyclistes de différentes disciplines (drops, DH, FR, etc.) INDEX
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