17 décembre 2002: 
L’anthologie des surnoms


*** Les nouveaux textes seront ajoutés au bas de cette page***

Brakeman

Sur le groupe de discussion du site web, nous utilisons, en général, des surnoms souvent évocateurs de qui nous sommes ou parfois tout simplement farfelus. Généralement, nous ne faisons pas le choix de notre surnom au hasard! C’est pour cette raison que je vous invite à envoyer un beau petit texte à Mr.Hyde afin de nous transmettre l’histoire de votre surnom!
Je me propose donc pour casser la glace!

Depuis que je me promène sur Internet, j’ai eu le temps d’avoir plusieurs surnoms mais ils étaient, en général, très peu représentatifs ou dépourvu de sens! Toutefois, depuis une certaine course à Saint-Mathieu en 2000, j’ai décidé d’accepter le fait que l’on me surnomme «Brakeman».

Il faut savoir que je suis un très grand amateur de musique calme et paisible (Slipknot et cie). Je fais toujours une préparation mentale avant une course à l’aide de ce genre de musique pour gens sein d’esprit… Également, en 2000, j’avais un léger problème de freins, ils faisaient vraiment beaucoup de bruit!

Alors que j’effectuais une préparation mentale hors du commun (je me devais d’agir ainsi, je m’étais fêlé une côte la veille dans le parcours), je décidai d’aller remplir mes gourdes pour la course. Toujours soucieux de donner l’exemple, j’enfourche mon vélo en tenant mon rack à gourde d’une main. J’avais oublié de mettre un casque et mes souliers mais au moins, j’avais mon Discman! J’ai vraiment l’air de débarquer d’une autre planète lorsque j’atterris dans le coin de l’arrosoir…

Je commence à remplir mes gourdes et soudainement, quelqu’un arrive et me dit que je suis sourd! C’était Bwelle! Supposément qu’il m’a crié après et que je n’ai jamais réagi. Je lui explique qu’en raison de la musique que j’écoutais, je n’ai jamais pu entendre ce qu’il me disait. La seule chose que j’entendais quand je roulais, outre ma musique, c’était mes freins puisque ceux-ci criaient d’une façon à réveiller tout le monde au camping à 2km de là!

Bwelle a donc décidé de ma baptiser «Brakeman» en honneur à mes freins qui faisaient vraiment beaucoup de bruit (plus que ma musique)! Et non, Brakeman ne vient pas du fait que je freine beaucoup en descente!

À votre tour de nous transmettre votre petite histoire de surnom!
Bruno «Brakeman» Vachon



Bwelle

    Je me nomme Simon Boily et depuis mon plus jeune âge, mon surnom le plus commun a toujours été Sim. Mon meilleur ami m’a toujours appelé ainsi jusqu’au jour où sa sœur, plus âgée, m’appela « Bouel ». En 1995, j’ai adhéré au club cycliste Cycle Royale. Le président du club, Nicolas Cliche, étant très fort sur les jeux de mots, décida de trouver un surnom pour chacun des 20 membres. Le mien fût «Boil» [verbe bouillir en anglais]. 

Au printemps 2001, j’ai décidé d’acheter un nouveau vélo. J’ai acheté un cadre sans marque que j’ai monté avec des pièces neuves et des pièces qu’il me restait de l’ancien vélo. Comme je l’ai fait assembler chez Nicolas (boutique Cycles Royale) et qu’il commençait à vendre sa propre marque de vélo, Royale, il m’a proposé d’apposer sur mon cadre, le nom de sa marque. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de problème.

Il me fallait donc trouver un nom pour mon vélo. Plusieurs idées me sont venues en tête, mais aucune de vraiment définitive. J’en ai parlé avec Nicolas et il m’a proposé «Bwelle». Sur le coup, ça ne m’accrochait pas plus qu’il le fallait. C’était par contre le nom qui me plaisait le plus parmi ceux trouvés. Je n’en ai pas trouvé de meilleur; j’ai donc nommer mon vélo «Bwelle».

Lors de la saison suivante, j’ai essayé de promouvoir mon vélo afin que les gens puissent le voir, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. Un jour, sur le groupe de discussion, Dgillz (ça doit venir de la fois où je l’ai appelé «swing the golf DGILLES») m’a dit que si je voulais que les gens voient mon vélo, peut-être devrais-je utiliser son nom comme surnom. Et c’est ce que j’ai fais. Depuis ce temps, on m’appelle «BWELLE» !

En plus d’être une déformation de mon nom de famille, ce surnom peut-être lu de cette façon: Be well, ce qui veut dire «être bien». Je trouve que ça me va bien!!!



Mr.Hyde

Janvier 2002. Je me rends bien compte que mon «vieux Trek» commence à être fatigué et qu’il aurait bien besoin de prendre une simili-retraite. Ce fut donc le temps de magasiner les vélos pour l’été qui arrivait à grands pas! Mes critères étaient simples pour le choix de ma nouvelle monture: double suspension, freins à disques, fourche qui se barre et pneus tubeless. Des critères de base quoi! J’ai donc fait le tour des sites Internet et des boutiques de la région pour sonder le terrain. Mes choix s’arrêtent finalement sur quelques modèles dans des marques reconnues: Specialized, Giant, Trek et Cannondale. Par contre, j’ai vraiment un faible pour ces Cannondale. Ouaip, un p’tit Jeckyll 1000, belle bécane!

Je fréquente aussi de plus en plus le site web de l’association et prend part aux discussions sur le forum. Il me fallait donc un surnom winner afin que je puisse participer aux devinettes de la semaine (qui se font plutôt rares soit dit en passant…). Ben quoi, les bagels et le Hammergel offerts par Dgillz chaque semaine sont des éléments à considérer! J’étais loin de me douter à l’époque que ces prix n’avaient de réel que leur mention dans chaque message de Dgillz… Mais ça c’est une autre histoire. =)

J’ai donc pensé à un nick qui irait bien avec mon nouveau vélo Jeckyll: Mr.Hyde. L’histoire là-dedans c’est que je n’ai pas acheté le Cannondale pour diverses raisons. Je ne vous dit pas sur quoi je roule ni ce qui a motivé mon choix!  =)  Mon fidèle Trek est encore de service, il fait un super vélo d’hiver!!!



MAD

La longue histoire de trois petites lettres.

Dans ma jeune jeunesse (when I was young so much younger than today), 2 élèves du primaire avaient le même prénom, le même nom, tout ça dans le même ordre. Fantastique n'est-ce pas ? Pour nous distinguer, on a ajouté à mon prénom celui d'André, celui de mon père. Marc-André Durand fût mon nom en classe, puis avec mes amis, puis je suis déménagé à Sherbrooke, puis c'est tout. (Note: j'ai cherché longtemps à savoir pourquoi l'autre Marc n'avait pas été celui qui avait changé. Je n'ai plus cherché à comprendre plus tard lorsqu'on a confirmé son handicap mental. C'est la triste vérité.)

Dessinateur dans mon adolescence, me prenant tantôt pour Gotlib, Franquin ou Schultz, me disant ''Durand, c'est poche'', cherchant une identité, j'ai compris ''Hergé'' et j'ai réalisé qu'un jeu de mot avec les premières lettres de ma lointaine identité pouvait m'être utile. MAD fût mon nom d'artiste, celui qu'on a failli lire dans CROC si TQS n'était pas venu sauver ma vie qui allait nulle part.

Alors à TQS, on m’octroya un code d'opération qui consistait et consiste toujours aux 2 premières lettres du prénom et la première du nom. Alain Laforest c'est ALL, Stéphane Turcot c'est STT (et oui, comme toi STT !), Gérard Deltell c'est GED (on l'appelle toujours comme ça aujourd'hui). Moi c'était MAD. Oui... encore ces trois lettres qui me hantent et pourtant, tout le monde sait que je ne suis jamais fâché et toujours gentil !!! M'enfin comme dirait l'autre...

Et un jour, et oui, c'était en juin 2000, je m'en souviens comme si ça faisait deux ans et demi, j'ai décidé de prendre mon clavier à deux mains et de répondre dans le groupe de discussion. Trouvant drôle tous les sobriquets (sauf Gilles, qui signait Gilles à ce moment), j'ai cherché et cherché et encore cherché, me jurant de choisir enfin un surnom différent, à mon image.

Pretzel ? Patof ? Ron Jeremy ?

Je savais pu et j'avais déjà fait mon texte. Restait pu qu'à entrer les lettres de mon nom dans la tite-case noir (à l'époque) et consulter les différentes pubs proposées (encore à l'époque) !!!

Polux ? Oreo ? John Holmes ?

Rien ne me plaisait vraiment. C'est comme si un sort m’empêchait de dévoiler ma vraie personnalité, ma carte d'identité, celle qui explique, simplement.

Barenaked Biker ? Columbia House CD thief ? Mr. Marcus ?

22 minutes plus tard, exaspéré, j'ai pris le clavier et je l'ai crissé sur le mur.

Étrangement, au passage, les lettres M, A et D, puis la touche ''enter'' ont touchées dans l'ordre mon cactus.

Méchant destin.



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