Centre de ski de fond de Charlesbourg

Traditionnellement, le parcours à Charlesbourg est semé de racines et de cailloux peu propices à la compétition de masse. Du moins, c’était la croyance, car les sceptiques furent bel et bien confondus par le parcours de cette année. Le club GVS a été réceptif aux commentaires et la course a su répondre aux standards auxquels le circuit nous a habitués.

Frédéric Duval a réussi un véritable tour de force. Il a tracé un parcours assez long pour accommoder la grande quantité de coureurs. Il a su mélanger les sections roulantes larges, les sentiers étroits, une petite montée et des sentiers techniques présentant une certaine difficulté tout en restant sécuritaire. Un parcours qui a bien su résister aux orages des jours précédents.

Le plus gros défi du travail de Frédéric, cependant, passe inaperçu aux yeux de la majorité: Le territoire disponible. À nos yeux, le Cente de ski de fond est une vaste montagne inhabitée et sillonnée de dizaines de kilomètres de sentiers accessibles. La réalité est toute autre. Tous ces terrains sont propriété privée. Des terres à bois. Seuls un ou deux propriétaires ont toléré notre passage, et encore. La ville de Charlesbourg nous laissait utiliser des bandes le long de la rivière et la carrière adjacente venait compléter le terrain disponible. Il fallait voir la carte de ce territoire très restreint pour comprendre le casse-tête. Les autres aspects logistiques, comme le stationnement et l’étroitesse de l’aire de départ, furent réglés grâce à la collaboration de la Ville et de la Plage Laurentides. Les coureurs furent plus civilisés que par le passé et personne n’a fait de folies ou lavé son vélo dans le lac. Quoi que c’était tentant, à la vue de la file pour le seul boyau d’arrosage disponible.

Chez les élites, pour la première fois, Guido Visser a donné des signes de vulnérabilité. C’est Jurgen Kekchozecommça, le belge, qui en a profité et a ramené les grands honneurs. Simon Boily, gagnant chez les seniors experts, a aussi sorti toute une performance. Sa fidèle monture appelée Bwelle s’est faufilée avec une grâce impressionnante dans les méandres du parcours.

Charlesbourg est maintenant une étape du circuit régional où tous auront hâte de retourner dans les années à venir.



La section Bidochon

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