Saint-Raymond

Il faisait plus de 30 degrés ce dimanche-là à Saint-Raymond. Drôle de température pour une course au mois de septembre! Tout le monde s’en est bien accommodé quand même. Vous vous en doutez, c’est dans la longue montée que c’était le plus dur à supporter. Comme dans le bon vieux temps, on montait la longue côte de la croix à partir du bas complètement, en commençant la course. De quoi faire le ménage en partant. Il n’y a pas eu trop d’embouteillage en entrant dans les sentiers en haut.

La partie du haut nous a fait découvrir de nouveaux sentiers, qui rejoignaient les anciens. Nous aboutissions tout au bas, dans la plaine du coté est, nous remontions une autre fois en haut de la montagne, et nous redescendions vers le chalet comme l’an passé. Enfin presque, parce qu’une petite passe technique dans le bois avait été rajoutée, au grand bonheur des spectateurs. Contrairement à la tradition à Saint-Raymond, pas de bouette! (ou si peu!).

C’était donc un parcours costaud, un parcours tout prêt pour accueillir une Coupe Québec, rien de moins. À ce sujet, voici un commentaire de Pierre Gendron, toujours fort à propos bien sûr :


» Bravo pour le retour de la grande côte, c’est votre marque de commerce, celles de St-Félicien et de Baie St Paul sont moins longues; bravo pour la petite section technique justement placée proche des spectateurs; le reste est très roulant et surtout à l’ombre! Le balisage était excellent et le degré de difficulté de niveau régional avancé (confirmé par des visiteurs d’autres régions!). Pour une Coupe Québec, il faudrait un peu plus de technique et un feed-zone placé ailleurs: il m’est impossible de boire en haut de la côte si je la fais comme elle doit être faite c’est à dire au max. Et quelle joie d’avoir des Boost à la fin. Et le lave-vélo adéquat. Parlant de lave-vélo, il faut comprendre qu’on s’en sert pour laver son vélo et non pas pour le stériliser et ça, ça prend une minute MAX. «


Un peu plus de deux cents coureurs se sont inscrits, ce qui représente une grosse diminution par rapport à l’an dernier, où plus du double s’étaient présentés. Une course en fin de saison, c’est pas aussi populaire qu’en début de saison. On le sentait déjà avec des baisses de participation à Stoneham, et au Mont Ste-Anne. Ceux qui trépignaient d’impatience au mois de mai sont soit blessés, soit tannés, soit en train de faire du ski à roulettes!

La performance de la journée fut sans contredit celle de Christian Saint-Pierre, du Club EVMRS, qui a réalisé son premier podium, chez les maîtres sports 30-39. Christian avait fait ses débuts en vélo de montagne sur ce même parcours l’an dernier, c’est donc l’apothéose d’une carrière qui débute pour lui. Christian étant surnommé Christ, on soupçonne qu’il ait pu bénéficier d’une assistance divine quelconque pour fournir une telle performance. Comme la grande côte mène à un lieu saint, un lieu de pélerinage, avec un kiosque et des petits écriteaux aux messages bibliques parsemés autour, une intervention du Tout-Puissant était prévisible. À moins qu’il ne s’agisse d’une simple collusion entre Saint-Pierre et Saint-Raymond.