BC Bike Race, Jour 7

Les trails de Whistler, c’est la cerise sur le sundae de la semaine. L’an passé, les gens avaient trouvé que les 60km proposés représentaient une trop longue journée pour finir la semaine. On a donc coupé de moitié! On emprunte les 30 derniers kilomètres du fameux Cheakamus Challenge, et c’est tout. Beaucoup de montée en partant, beaucoup de beau singletrack par la suite. C’est la première journée où la chaleur nous incommode un peu. On se régale dans des trails classiques comme « See colors and puke » ainsi que « Tunnel Vision ». Cette dernière comporte quelques passages épiques, où Zab et moi avons marché sans hésitation, prévenus par Phil qui connaît bien ces sentiers. Ces passages ont donné un peu de fil à retordre à Natalie et Mireille, nos kamikazes invétérées qui se font un devoir de tout rouler ou essayer de tout rouler…

J’ai bien aimé les sentiers en garnotte super-roulants le long de la rivière. Personne n’a aimé les 3 derniers kilomètres dans un chemin d’asphalte qui n’en finissait plus de monter, juste après qu’on nous aie dit qu’il restait un km seulement. On se serait crus au TransGaspésien dans le bon temps. 🙂 Mais pourquoi est-ce que, universellement, dans toutes les courses, les bénévoles se sentent le besoin de nous conter des menteries sur le kilométrage qui reste à faire? Je n’ai jamais compris… Mais pas grave, ça fait de bons sujets de discussion en montant sur l’asphalte en plein soleil.

Anyway, on a fini par redescendre au finish, et passer sous le gros arche noir avec la boule dans la gorge, et se voir remettre la médaille du « finisher ». Nous sommes entrés avant nos amis de la 2e position, Jamie et Robin. Robin, plein d’énergie, venait nous saluer de temps à autre, mais Jamie était fait pas mal… on l’a dépassé dans la première montée, puis plus jamais revu. Par contre, l’équipe des Barking Spiders étaient en feu. Eux qui habituellement finissaient 10 minutes après nous, ils nous ont pris pas loin de 3 minutes. Rien pour changer le cumulatif final, évidemment. On termine 3e, en 28h30 minutes, soit un retard de 38 minutes sur la 2e position et une avance de 50 minutes sur la 4e. Désolé qu’il n’y aie pas eu de suspense cette fois-ci.

François Amyot et Daniel Auclair, les Zoot Allures, l’emportent dans notre catégorie (Hommes 100 et +), en 25h45.

Mireille Montminy et France Lacroix, les Lambert- Girls just wanna have fun, terminent en 29:17, bon pour une excellente quatrième position, compte tenu du calibre très relevé de la catégorie Femmes. Pendrel… Nash… Sydor… Davison, etc… hissh!

Natalie Pronovost et J.R. Bouchard, le Team Karumba, terminent en approximativement 29:54 chez les Open Mixtes, mais pas sur le classement officiel, à cause de la journée manquée par JR pour cause de face explosée.

Jean-Sébastien Lareau et Simon Tremblay, le Team Frog, malgré leurs problèmes techniques et tensions intestines, terminent en un excellent temps de 24:22, ce qui les place 15e chez les Open men, division la plus forte, avec 50 équipes.

Yvan Bujold et Martin Roy, les Beaux Bonhommes, très constants, terminent en 33:36, bon pour la 20e position sur 35 équipes chez les hommes 80 et +.

Tout le monde est bien content de sa semaine. Yvan, dans sa grande sagesse, la résume en 3 mots: « Indigestion de singletrack ».

Si vous tripez sentiers, payez-vous ce trip sans hésiter, en équipe ou individuellement, je recommande fortement. C’est de loin le parcours le plus le fun que j’aie vu pour ce genre de course. Un condensé des meilleures trails de cette province. L’organisation n’a rien à envier aux autres courses. Il a bien fallu faire la file plusieurs fois, mais dans l’ensemble, tous les aspects de la course sont gérés de façon très efficace. Le seul point négatif qu’il faut prendre en considération, c’est la logistique du transport… chaque jour il faut prendre le bus et/ou le traversier, et ça nous tente pas toujours. Mais de cette façon, on évite les longues routes monotones, on ne garde que le meilleur des sentiers!

Je suis tout à fait d’accord avec les commentaires de ce camarade québécois sous-rémuais dont j’ai oublié le nom, qui résume toute l’atmosphère de la course:

Voici aussi un court vidéo de JR tourné lors de la dernière étape: