Voici ma dernière chronique. Pour conclure, je ferai un résumé des dernières 10 années et je vous présenterai les raisons qui ont motivé ma décision.

Années 2003 à 2009
Faire connaître la discipline de la Descente
En 2002, je venais d'arrêter le vélo de montagne de Cross-country et je trouvais que la Descente n'était pas assez représentée sur le site web de l'Association Régionale de Vélo de Montagne Québec Chaudière Appalaches (ARVMQCA). Bruno Vachon, qui était le webmestre du site, m'avait dit: «Si tu veux écrire des chroniques sur ce sujet, vas-y et on te fera une section DH!». Voilà comment tout a commencé à l'hiver 2003.

Années 2010 à 2012
Les autres disciplines et ce qui se passe ailleurs sur la planète
Une fois que la Descente était mieux connue, les chroniques suivantes ont portées davantage sur les autres disciplines hors-route (BMX, Motocross, Trial, Supercross, Freeride, Endurocross, Supermotard, etc.) et les nouvelles réalités du vélo de montagne. Ensuite, je vous ai présenté des organismes de pilotage d'ailleurs ainsi que des instructeurs réputés.

Année 2013
La conclusion
Je considère que la chronique avec la «Pyramide VMPRO» et celle sur le «Freeride» viennent terminer ces 10 années en beauté. La plupart des obstacles que je me suis amusé à apprivoiser jadis se retrouvent dans les parcours XC et DH actuels. Je ne pense pas que j'aurais pu mieux conclure.

Les remerciements
Je tiens à remercier les webmestres Bruno Vachon, Jérôme Pelland et Denis St-Amand qui se sont occupés de mettre les Chroniques DH en ligne. Il y a aussi plusieurs personnes qui ont contribuées à la rédaction de certains écrits (la liste est trop longue à énumérer). Néanmoins, sachez que votre collaboration fut très appréciée.

Le futur et mes nouveaux défis
La décision repose sur ma réalité. Depuis 2 ans, je combine 2 emplois (Technicien de recherche la semaine et Instructeur d'habiletés techniques les weekends) durant la saison cycliste (d'une durée de 6 mois de mai à octobre inclusivement), C'est un rythme de vie de fou, mais j'ai simplement transféré mon surnom de «Crazy PL» obtenu comme compétiteur en Descente à celui d'entrepreneur avec mon entreprise. Cependant, je suis conscient que je ne pourrai pas continuer ainsi éternellement et je dois prendre des décisions pour ma santé. En n'écrivant plus de Chroniques DH, voici comment je pourrai utiliser ces nouveaux moments de temps libres.

1- Ne jamais arrêter d'apprendre
À chaque fois que j'ai consulté un spécialiste qui maîtrise mieux une discipline que moi, ce fut toujours une expérience enrichissante. Alors dans le futur, je veux suivre de nouvelles formations hors-route et rencontrer de nouveaux intervenants sportifs. C'est utile autant pour mon travail d'instructeur que pour mes courses!

2- Conserver ma passion
À l'automne 2003, Éric Robitaille et moi avons construit le virage et la première version du saut sous les gondoles du Mont Sainte-Anne. Cette section a été ajoutée au parcours de la Coupe du Monde DH l'été suivant. Encore aujourd'hui, c'est l'un des endroits les plus spectaculaires et appréciés de la piste. Ce succès m'a tellement motivé à construire bénévolement d'autres sections de pistes, qu'on m'a aussi attribué le surnom «Happy Guy» au Mont Sainte-Anne.

Le hic, c'est que dans la chronique sur «L'influence du Trial en 25 ans de pilotage hors-route», le contexte difficile dans lequel je m'investis a été présenté au grand jour. La réticence et les préjugés sont mon quotidien. Avant de perdre mon sourire, je vais me retirer de certains dossiers.

3- Améliorer mon style de vie
J'ai recommencé les compétitions en 2013 et je me suis rendu compte que malgré quelques anciennes blessures qui me gênent, il me reste encore de belles années «racing» devant moi. Je veux en profiter. De plus, prendre le temps de me reposer ne sera pas un luxe considérant le rythme effréné des 4 dernières années.

Passez un bel hiver et vous serez toujours les bienvenus à venir me saluer à ma remorque l'été prochain.

Pierre-Luc