6 février 2003:
Folies hivernales

Voici un 3 pour 1!!!
Cette chronique est constituée d’un résumé des courses de descente et de 4cross du Mont Sainte-Anne, de la présentation et de l’essai d’un snowscott ainsi que d’un résumé de la course de 4cross de Stoneham.

Descente et 4cross au Mont Sainte-Anne
Le 4 janvier dernier, le Mont-Sainte-Anne a tenu en matinée une épreuve de descente de vélo de montagne sur neige suivi d’un 4cross en après-midi. Les coureurs ont participé à l’événement en grand nombre puisque près de 100 coureurs ont participé à l’événement. Je tiens à souligner la présence de coureurs de Montréal et des environs (Jean-Philippe DaSilva, Sébastien «Barbe rousse» Roberge, Jean-Philippe Aubé, etc.) et de descendeurs de l’élite nationale (Mathieu Laurin, Stéphane Mailhot, etc.) qui sont venus à Québec pour cette course.

Le parcours était rapide tôt en matinée. Malheureusement, à fur et à mesure que les descendeurs effectuaient leur pratique, la neige ramollissait et la course s’est transformée en un festival de chutes. Pas facile le vélo dans la neige folle! Martin Guilbault (Cycles Lambert) le démontre bien malgré lui sur cette photo.

Lors de la course de snowscoots, deux descendeurs aguerris et anciens coureurs élites en vélo de montagne de descente ont fait la barbe aux plus jeunes! Alain Tanguay a remporté la victoire en descente et a fini 2e au 4cross tandis que Charles Sexton a terminé 1er au 4 cross et 2e en descente. Leur exploit a même été mentionné sur le site web de Balfa (www.balfa.com)

Pour les résultats, des photos et des vidéos, consultez ce site :
http://www.kdxtour.com/

Le snowscoot!!!
On m’avait déjà encouragé à essayer ce bidule-là, mais je ne savais pas trop quoi en penser… Mais après ce que j’ai vu au Mont Sainte-Anne, j’ai été convaincu que je pourrais avoir du plaisir avec cet engin et que je devais l’essayer!

Je me suis donc dirigé à Stoneham la semaine suivante. Il est possible de louer un snowscoot pour 40$ par jour (plus 6$ pour une assurance vol et bris si désirée).

Les premières descentes sont laborieuses, mais rapidement on réussit à se sentir à l’aise avec le snowscoot. En plus de mon casque intégral, j’avais enfilé sous mon habit de neige mon plastron, mes genouillères et mes coudières (au cas où) … et je ne l’ai pas regretté. Par mesure de sécurité, il faut attacher un de ses pieds à un élastique («leash») qui nous relie au snowscoot. En cas de chute, cela empêche le snowscoot d’heurter un skieur ou de continuer à descendre la piste toute seul sans son pilote! Lorsqu’on se fait un peu mal, la plupart du temps c’est lorsque qu’on se cogne contre le snowscoot (à cause de la «leash» qui le retient) sinon on tombe dans la neige!!!

J’ai été sur les piste de 9 h 30 à 18 h10 avec seulement une pause de 20 minutes pour dîner et une collation en après-midi de 10 minutes. Je crois que cela évoque très bien le plaisir que j’ai eu en snowscoot! Le snowscoot est à son meilleur en poudreuse ou en hors-piste. J’ai eu la chance d’y aller une journée qui neigeait et j’ai pu constater comment le snowscoot répond bien dans de telles conditions.

Pour terminer, je comparerais un peu le snowscoot à la planche à neige à ces débuts. Les premiers planchistes se faisaient traités de fou et de marginaux, et quelques années plus tard, la planche à neige est rendue plus populaire que le ski… Je considère la pratique du snowscoot de la même façon. Si vous savez faire du vélo, de la moto ou de la trottinette, vous êtes capable de faire du snowscoot.

Je ne parlerai pas de l’origine du snowscoot, de ces détails techniques, etc. puisque leur site web est très bien fait et que vous pourrez y trouver toutes les réponses à vos questions. N’hésitez pas à les consulter pour en savoir plus puisque le snowscoot est une activité accessible pour tous :
www.snowscoot.com
www.snowscoot.ca

Le 4cross de Stoneham
WOW! WOW! WOW!
La température était parfaite (-3 degrés); les coureurs aussi bien que les spectateurs ont pu profiter de cette belle journée de plein-air sans avoir froid. Un vrai parcours damé et dur qui permettait aux 80 coureurs de descendre à vive allure et d’effectuer des sauts de plus près de 15 pieds de long. Tout le contraire de l’épreuve du Mont-Sainte-Anne où les coureurs s’enfonçaient dans la neige molle.

Un seul virage a fait la vie dure aux descendeurs en début de journée car l’inclinaison de la courbe n’était pas assez prononcée. Moi et Mathieu Roy (ex-mécano Mont-Vélo et VéloMécanix) avons donc creusé un beau «burn» avec des pelles fournies par les patrouilleurs du centre de ski (que je tiens à remercier) Après, c’était beaucoup mieux et je peux vous avouer que j’ai été impressionné par le parcours rapide qui permettait aux pilotes de filer à vive allure.

Après les courses, les coureurs ont participé à un concours de sauts spectaculaires et des caméras de télévision étaient là pour les filmer.

Aucun coureur n’a été blessé durant cette journée et le tout s’est terminé bien au chaud au chalet pour la remise des médailles, bourses et prix de présence.

Pour les résultats, des photos et des vidéos, consultez ce site:
http://www.kdxtour.com/


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