14 juillet 2008: Les chroniques de courses de Melou et Yelo : L'enduro Freeride Cette Chronique devrait plutôt s'intituler la chronique sans course de Melou et Yelo : L'enduro Freeride… La déception! Il vous faut savoir que je veux faire cette course depuis déjà 3-4 ans mais comme elle concordait toujours avec le dimanche de la fête des pères et que le mien est à l'extérieur de la région de Québec, je n'avais jamais eu l'opportunité de le faire avant cette année. C'est lorsque nous avons monté la liste de course qu'on voulait faire, au cours de l'hiver dernier, qu'on s'est rendu compte que cette année, ça serait possible. Depuis ce temps, j'attends le 13 juillet avec impatience, vous le savez déjà, je suis pas trop trop un grimpeur mais une course d'endurance où on descend la majorité du temps, ça c'est mon genre d'épreuve… De plus, même si c'est le jour de la fête à Mel, elle est partante pour que je sois de la partie et elle veut participer en plus, quoi demander de mieux? Depuis le début, la publicité de l'événement va comme suit: En vélo de DH ou en vélo de XC, vous avez cinq heures pour accumuler le plus de kilomètres possibles. Quatre parcours disponibles. La meilleure stratégie couronnera le gagnant! De la pure adrénaline, du freeride… à fond la caisse! Inscris-toi! C'est ouvert à tous!!Malheureusement pour nous, vendredi le 11 juillet, soit deux jours avant l'épreuve, GESTEV a fini par annoncer plus de détails, qui vont comme suit:
Je ne sais pas si vous savez mais, la 1837 au MSA est un pur sentier de DH et il est dangereux de s'y aventurer en vélo de XC, autant pour nous que pour ceux qui tomberais sur nous en vélo de DH. On commence à avoir des doutes à savoir si nous devrions nous inscrire quand même et on en discute longuement vendredi soir sans arriver à une décision… Le samedi matin, on prend la décision de se rendre au MSA en après-midi pour essayer de prendre le plus d'info possible afin de prendre la meilleure décision, faut se rendre a l'évidence, on travail lundi et on ne souhaite pas se la «peter» solide pour une course de bike… Arrivé sur place, on se rend direct à la salle d'inscription et la gentille dame sur place nous donne tout ce qu'elle a d'info (c'est à dire pas grand-chose…). On y apprend qu'on peut changer de vélo entre les descentes (ça aurait été l'fun de le savoir avant…) et qu'on est responsable de prendre les bons parcours sur la montagne car ils ne sont pas vraiment balisés (comme si tout le monde connaissait la montagne par cœur…). Je pose alors la question qui tue: si jamais on fait pas les trois parcours au moins une fois, y'arrive quoi? On me répond que nous seront disqualifiés (DNF). Je demande donc qui est celui qui a eu la bonne idée de nous envoyer dans la 1837 en bike de XC, que c'est bien trop dangereux? On n'a évidemment pas de réponse pour nous si ce n'est qu'on n'est pas les premiers à faire le commentaire… Je passe donc le commentaire à la commissaire en place qu'ils (la FQSC) ne devraient pas laisser faire ça… On dit qu'on va réfléchir et revenir plus tard si on décide de s'inscrire et on quitte la bâtisse. A l'extérieur, on croise des amis, ils sont là eux aussi pour cette course et sont en mesure de nous parler des parcours qu'ils ont fait avec leur vélos (lui en vélo all-montain limite du DH et elle en vélo de DH), ils ont pris près de trois heures faire la boucle de l'Échappée parce que trop XC pour un vélo de DH, selon eux la Grisante est correcte mais avec un gros vélo de XC et la 1837 est juste trop casse-gueule pour un vélo de XC. Mel prend alors la décision de ne pas s'inscrire, elle juge ça trop dangereux pour elle et son vélo très XC avec son gros 3 pouces de débattement de suspension. De mon coté, je veux toujours m'inscrire mais j'en suis plus certain du tout par moment… Je passe le reste de l'après-midi à jaser avec des amis qui sont là pour la course eux aussi et/ou qui connaissent bien la montagne dans le but de me faire une idée, je sais bien que la façon simple aurait été d'aller voir moi-même mais le budget étant ce qu'il est, c'était hors de question de payer une passe de remontée juste pour ça… Y'a aussi la météo annoncée qui me tracasse, on annonce de la pluie voir même des orages pour dimanche, si on compte les pratiques du matin, c'est près de 10H00 que je devrais passer mouillé comme un canard s'il pleut, des plans pour être maladeeeeeeeeeeeeeeeee… La décision se prend au souper, au campement de nos amis, s'il fait beau, je m'inscris! Mel fera du support technique avec les parents de Marie-Josée pour nous trois qui serons sur le parcours. On fait des plans et prévoit des stratégies de toutes sortes pour la course une partie de la soirée. Comme Mel et moi on dort chez de la parenté près du MSA, on quitte de bonne heure pour aller se coucher… En me couchant, je dis à Mel que je ne serais pas surpris que rendu à dimanche matin on ne soit plus forcé de faire les trois parcours… Elle me répond que si c'est le cas, elle s'inscrit elle aussi. Dimanche matin, 9H20 Les inscriptions ouvrent à 9H00, on est sur place peu de temps après. Les derniers développements sont les suivants:
Par contre, il pleut des cordes et ce n'est pas parti pour diminuer, je dirais même que ça empire. Mel et moi restons sur place près de l'inscription jusqu'à 10H40 à jaser avec d'autres concurrents et se demander quoi faire. Au final, la raison aura le dessus, dame nature nous en veut cette année et j'ai déjà un genoux mal en point que je ne voudrais aggraver, à ma grande déception, nous ne prendrons pas le départ. Avec le recul, j'en vient a me demander a quel point l'organisation de cet événement est prise au sérieux par les gens de GESTEV et du MSA… Faut pas se le cacher, ce genre d'épreuve a beaucoup de potentiel à mes yeux et pourrait devenir une des courses les plus courues du programme mais pour le moment, j'ai plus l'impression que c'est juste une autre course organisée en vitesse pour avoir un petit plus dans le calendrier du Vélirium. J'espère vraiment me tromper… Il ne me reste plus qu'à souhaiter que l'an prochain sera le bon et que je pourrai enfin participer à cette course… René |