Si le vélo de montagne est bien vivant au Québec, c’est parce des gens passionnés y mettent beaucoup de leur temps. Chaque région a son noyau d’entraîneurs et de bénévoles qui se dévouent particulièrement auprès des jeunes. Aujourd’hui, c’est la région de Sherbrooke qui est à l’honneur. Je remercie Éric Turgeon, qui nous a fait parvenir ce texte afin de remercier un de ces passionnés. Joyeux Noël, Daniel!
Hommage à Daniel et son implication dans la société
Ce texte est un hommage afin de remercier Daniel Cyr pour son implication dans la société et auprès des jeunes. Ce Sherbrookois a su transmettre la passion du vélo de montagne à des générations plus jeunes dans la région de l’estrie. Grâce à son programme Dalbix, en plus de transmettre une passion, il a su transmettre ce qu’est l’esprit d’équipe, l’entraide, le respect de soi et des autres, le respect de l’environnement. Dalbix c’est plus qu’un club où l’on apprend les techniques de bases du vélo de montagne, c’est aussi une école de vie.
Daniel est une personne qui donne beaucoup de son temps auprès des jeunes qu’il entraîne. Il ne compte pas les heures et prend le temps de répondre aux questions de chacun. Pour lui, chaque jeune est important, peu importe l’âge ou le niveau d’habileté.
Avec Daniel, j’ai pu découvrir un autre volet du vélo de montagne. Un volet que j’ai adoré connaître et découvrir, soit l’enseignement du vélo auprès des jeunes. Sans Daniel, je n’aurais pas pu explorer cette partie du vélo et devenir comme lui, un passionné de ce sport.
J’ai connu Daniel à l’été 2001 dans l’autobus « Québec Sportif » qui nous amenaient au Raid Trans-Gaspésien. De la façon dont il me parlait, je sentais déjà que c’était un vrai passionné de vélo de montagne et il savait très bien comment la transmettre. Nous nous sommes de nouveau rencontrés lors du Raid Pierre Harvey qui en était à sa dixième et dernière édition. Nous avons beaucoup jasé entre Beauport et Chicoutimi. Et c’est à ce moment que j’en ai appris plus sur ses projets pour l’été 2002. En parlant avec lui, j’en ai connu davantage sur les entraînements, le spinning et aussi ce qu’il aimerait faire pour Sherbrooke avec son école de vélo de montagne Dalbix auprès des enfants âgés entre 8 et 16 ans. J’ai tout de suite su que j’aimerais participer dans ce projet parce que je le trouvais très intéressant et surtout enrichissant au point de vue personnel. Ça me permettait d’en découvrir un peu plus sur moi.
Laissons maintenant la place à l’un des capitaines du club.
Voici comment Dalbix fonctionne, raconté par un jeune de 16 ans qui est maintenant capitaine et aidant avec Daniel. Dalbix, ça marche un peu sur le mode du donnant-donnant. Ceux qui ont vu le film payez au suivant comprendront un peu le mode. Étant donné que Daniel ne peut pas s’occuper de plus de 80 jeunes à lui tout seul, il s’est trouvé parmi les plus vieux et les plus expérimentés, des capitaines. Ces capitaines se donnent à leur tour pour les plus jeunes afin de leur transmettrent les connaissances nécessaires. Daniel nous donne des entraînements, organise des voyages, est toujours là quand on a besoin de lui. En échange, nous les capitaines, nous l’aidons dans son travail avec les jeunes. C’est très valorisant pour un jeune de voir qu’il peut entraîner les plus jeunes et avoir la responsabilité d’un groupe. Daniel tient beaucoup au travail des capitaines et avec raison. Selon lui, c’est notre façon de redonner aux plus jeunes ce que lui nous a donné et continue de nous donner. De plus, il essaye toujours d’aider ses capitaines dans d’autres aspects comme des lettres de recommandations pour les employeurs, ou des cadeaux utiles pour un cycliste.
Voici le portrait-type d’une semaine d’été dans l’école de vélo de montagne Dalbix : une école de vie.
Il y a toujours au moins deux activités supervisées par semaine. Premièrement, chaque lundi, c’est l’activité «récréo». Comme son nom l’indique, cette activité est plus orientée en fonction de la découverte et de l’apprentissage du vélo, ainsi que du plaisir à vélo. On y apprend les techniques de base du vélo de montagne, quelques notions de mécanique simples, ainsi que les règles de sécurité et de premiers soins. Ces activités sont encadrées par les capitaines et supervisé par Daniel. Le reste de la semaine est souvent ponctuée par d’autres entraînements spécifiques aux compétitions régionales le mercredi, avec Luc dugal, celui-là même qui organise les courses. Le samedi, c’est l’entraînement principal de club. À l’exception de nos bibittes, tout le monde est inscrit au volet compétition. Répartis en groupes selon notre âge et nos forces, nous allons nous torturer en cœur sur des circuits en boucle ou dans nos << single tracks >> dont le secret est bien gardé. Le but de travailler en boucle de 300 à 400 m est pour un meilleur encadrement par les entraîneurs et pour un meilleur entraînement simplement.
Il y a des entraînements sur route le dimanche, réservé aux cadets et à quelques minimes endurcis pour permettre le travail spécifique. Le restant de la semaine est consacré à l’atteinte des objectifs écrit dans le carnet du cycliste. Chaque mois est constitué d’un objectif générale et à chaque semaine nous avons un objectif spécifique à travailler en fonction de la prochaine course. À la fin de chaque mois, une rencontre privée est fait avec le jeune pour récapituler l’atteinte des objectifs du mois et aussi pour en fixer d’autres.
Pour terminer, un gros Merci Daniel pour ce que tu fais et que tu continueras à faire pour les jeunes de l’Estrie. Encore merci pour me faire participer à ce magnifique projet. Les parents, les jeunes et les capitaines te disent un gros merci aussi.
Merci encore, de toutes la gang de l’école de vélo de montagne Dalbix, une école de vie!
Texte écrit par Eric Turgeon, Guillaume Paquette et Christiane Dalcourt.