Web-réalité: Conclusion joyeuse!

Mercredi le 29 juin, tout de suite après la course régionale à Charlesbourg, me voilà sur le patio de mon voisin entouré d’une bande de joyeux lurons. Guy Demers est accompagné de sa blonde Élisabeth (Alain avait dit pas accompagné, mais lui en a décidé autrement), René Moisan est arrivé à bicyclette (et Alain va devoir le reconduire parce que c’est pas parti pour finir tôt), André Gilbert, compagnon d’entraînement d’Alain, est aussi présent, même s’il n’a pas osé s’embarqué dans cette aventure. Enfin, à voir la façon dont il a décidé de nous recevoir, Alain semble avoir bien profité des 10 jours écoulés depuis le raid pour se remettre de ses émotions. De fines victuailles accompagnent ce que Alain appelle la meilleure bière au monde.

Si le format de la bouteille de 750 ml qu’il nous offre à volonté nous rappelle les terrasses des bars du Saguenay, la bière qui en coule n’a rien à voir avec nos bières classiques. C’est une bière brune et forte (Chimay Grande Réserve) que les moines Cisterciens Trappistes de Chimay de l’Abbaye Notre-Dame de Scourmont en Belgique ont développée depuis 1862 pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur fondation ainsi que pour soutenir l’emploi dans leur région. En raison de leur caractère particulier et de leurs qualités exceptionnelles, ces bières ont connu et connaissent toujours un grand succès tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle mondiale. Et j’ai un penchant pour les belges, ça tombe bien. Et on peut toujours utiliser le bouchon pour Chimay une patte de la table à pique-nique sur un patio bancal.

Alain: Si nous résumiiions les résultats du Raid pour débuter ce debriefing?

René: Attends, j’ai les résultats ici… Bon, à tout seigneur, tout honneur…

Guy, tu as la meilleure performance du groupe avec un temps de 4h55… je traverse le fil d’arrivée une heure et demie plus tard avec un temps de 6h28, et Alain ferme la marche avec un temps de 7h14.

Alain: Un instant, un instant… il n’y a pas que nous trois là-dedans, il y a d’autres personnes importantes: Ginette Plante par exemple, ma nouvelle grande sœur qui m’a accompagné sur les derniers km, elle aurait pu terminer en moins de 7h si elle ne m’avait pas attendu.

Et puis toi Gilles, ton 3h39 représente le deuxième meilleur temps de ta catégorie, à 45 secondes du premier. C’est pas rien !!! Je suis flatté de t’avoir comme voisin !!! Il s’agit aussi du troisième meilleur temps toutes catégories n’est-ce pas ?

Gilles: Ben oui, mais précisons que tous les meilleurs participaient au grand Marathon et qu’ils ont passé la ligne bien avant nous même si ils faisaient une méchante trotte supplémentaire.

René: Nous autres on courait contre nous-mêmes, mais toi qui s’est entraîné pour la course, ça doit être frustrant de terminer 45 secondes derrière le premier ?

Gilles: Pas du tout. Ti-Mike a gagné en faisant le dernier tiers de la course pas de brakes, c’est un exploit en soi et il méritait la victoire. C’est cependant frustrant de voir ma course ralentie par les crampes, à deux kilomètres de la fin. Comme Alain, je croyais que les derniers km seraient les mêmes que ceux de l’an passé. Je me suis fait avoir, faut jamais prendre un parcours pour acquis. Anyway, revenons à vos performances…

Alain: Un instant, il y a une autre performance que je tiens à souligner car j’ai eu le plaisir de m’entraîner avec cet illustre personnage. Pierre Gendron, qui a plus de 60 ans, a bouclé le parcours en 4h46, un peu avant Guy, c’est quand même incroyable. Dire qu’il a laissé son fauteuil et sa télé pour le vélo vers l’âge de 40 ans, je trouve ça très inspirant. Tu le féliciteras pour nous, Gilles.

Gilles: Ce sera fait mon cher… D’autres performances à souligner ?

Alain: Non, je crois que ça fait le tour de ceux qui ont participé à notre web-réalité. Ah oui, excuse-moi, on peut souligner les encouragements que André est venu nous faire au pied de la côte de Boischatel, et aussi le fait qu’il aie joué les ambulanciers, à brûle-pourpoint, en venant récupérer ce qui restait de moi à l’infirmerie après le Raid.

André: Quand tu as appelé, Déric (son garçon) ne t’a même pas reconnu. Il m’a remis l’appareil en me disant «on dirait Darth Vador»; Il avait peur que tu lui annonces que tu étais son père !!! (rires…) Et moi j’étais certain que tu étais déjà chez toi et que tu me faisais une farce. Quand j’ai parlé à l’infirmière, j’ai commencé à comprendre que c’était sérieux… et quand je t’ai vu, alors là plus aucun doute… Je crois que ça m’a convaincu que j’avais fait le bon choix en ne participant pas à ce Raid.

Alain: Ouais, plusieurs n’ont même pas pris le départ en raison des dix jours de pluie et des conditions exécrables anticipées. Moi, je n’ai aucune base de référence, mais on m’a dit qu’il s’agissait des pires conditions jamais vues. Tout un baptême j’te dis !!!

René: Bon eh bien un toast Chimay à nos performances respectives !!!

Gilles: ET porte-le au frontibus, iglou iglou, oups, scusez… Alors, qu’est-ce qui vous a particulièrement marqué dans cette épopée ?

Guy: Ah le vélo de montagne, c’est pas pour moi. Là, il faut que je démonte le vélo que j’ai emprunté à mon copain afin de bien le nettoyer et de lui rendre en bonne conditions. Alors que le vélo de route, un petit coup d’arrosoir et tu le laisses sécher…

En plus, c’était des conditions épouvantables. J’ai vu des gars dans la bouette jusqu’à la taille !!! Des grands bouts on pouvait même pas rouler !!! Tu roules 30 mètres, tu en marches 50 !!!

René: S’cuse de t’interrompre Guy, mais j’ai une question pour Gilles. Nous autres, on débarque quand c’est pas possible de rouler et on marche à côté de nos vélos. Mais vous autres, en avant, vous faites quoi ???

Gilles: D’habitude, ça en prend pas mal pour nous empêcher de rouler, mais là, on a dû débarquer souvent. On soulève alors le vélo pour le garder propre et on court… il y a différentes techniques, il y en a qui prennent leur vélo sur leur dos. Moi, je préfère le soulever de côté et courir avec.

René: Ouais, impressionnant…

Gilles: Bof, revenons plutôt à Guy, que j’ai surpris en train de tirer le peloton de tête pendant une bon bout avant d’arriver à Boischatel. Je me tenais bien calé dans la zone « fiable », soit pas plus de 10 vélos de la tête, et je regarde à l’avant par hasard, que c’est que je vois? Un Camelbak MEC comme celui de Guy. C’est Guy, le nez dans le vent, en échappée seul à trois longueurs de bike du peloton. Je me suis dit, que cé qu’il fait là ???

Guy: Je tentais de rouler en peloton, mais ça se bousculait, ça roulait très mal, je trouvais ça dangereux…

Gilles: Ouais, y a pas plus dangereux qu’un peloton de gars de vélo de montagne !!!

Guy: J’ai joué des coudes un peu pour sortir à côté du peloton et j’ai commencé à roulé à mon rythme. J’aime bien rouler à mon rythme, sur la route comme dans la vie, c’est pour ça que je joue pas au golf…

Là je suis arrivé en tête de peloton et j’ai reconnu un champion du monde au gilet arc-en-ciel, je me suis dit que ceux-là allaient embarquer dans ma roue et me suivre…. Ben non, j’ai distancé le peloton sans vraiment forcer, il y avait les voitures qui ouvraient le chemin, les caméras et tout…

J’aurais aimé qu’une couple de coureurs embarquent avec moi et qu’on tente de distancer le peloton afin d’arriver les premiers au pied de la côte à Boischatel, mais ce fut peine perdue.

Gilles: Et pour le reste de la course ?

Guy: J’étais dans les premiers jusqu’à la longue pente de bouette qu’il fallait descendre dans le canal. J’ai tenté de descendre rapidement mais je me suis planté trois fois et je me suis fait un claquage, ce qui m’a considérablement ralenti. Mais je trouvais les conditions exécrables, je n’avais pas vraiment de plaisir. Il y a une des trois plonges où je me suis vraiment fait peur… j’étais en équilibre sur ma roue avant et j’étais sûr que ça y était, que j’allais prendre le ravin, mais j’ai réussis à rétablir ma position de peur… Ouf !!!

Mais je ne pense pas refaire de Raid de sitôt !!! Je voulais en faire un et maintenant que je sais ce que c’est, je vais m’en tenir au vélo de route.

René: Ouais, mais c’est quand même quelque chose. Toi et Gilles êtes des athlètes accomplis. Gilles est très connu dans le milieu, et toi tu as quoi, 3000 km de roulés jusqu’ici cet été. Alain et moi étions dans les derniers, mais le simple fait de compléter le parcours relève déjà de l’exploit pour des monsieur tout le monde comme nous. Y a pas grand monde dans la rue qui fait, ou qui pourrait faire ce qu’on a fait là.

Alain: Ben, avec un bon entraînement, quelqu’un qui est en forme peut le faire. J’en suis la preuve vivante. Il y a trois mois, je voyais ça comme une grosse expédition d’avoir à me rendre de chez moi à Ste-Catherine de la Jacques Cartier. Aujourd’hui, c’est une simple ballade. André me disait qu’il ne m’a jamais vu aussi en forme et ça fait des lunes qu’on se connaît et qu’on fait du sport ensemble.

C’est vrai qu’on roulait dans des conditions vraiment difficiles. En temps normal, ça aurait été plus facile. On aurait quand même été dans les derniers René et moi, mais il faut dire qu’il y avait un point positif à rouler derrière: les moustiques étaient rassasiés !!! J’imagine qu’ils s’étaient empiffrés sur les coureurs qui nous précédaient et qu’ils étaient écrasés sur le sol en nous regardant passer avec des hauts-le-coeur. Moi en tout cas, je ne me suis pas fait piquer et je n’avais pas mis de chasse-moustique.

René: C’est vrai que c’étaient des conditions particulièrement difficiles. Personnellement, je n’ai jamais vu ça auparavant. J’avais estimé mon temps et demandé à Marie-Josée (ma femme) de m’attendre à l’arrivée. Mais rendu au deuxième ravito, j’étais bien content d’avoir mon cellulaire afin de pouvoir l’appeler pour lui dire que je serais en retard.

Dans le fond, mon défi c’était de pas bonker. Je mangeais des barres. J’avais jamais essayé ça avant mais j’étais confiant que ça marcherait. Je ralentissais un peu, je mangeais, puis je repartais à mon rythme.

Gilles: Avez-vous regretté d’avoir embarqué Alain là-dedans à un moment donné ?

René: Dans le dernier bout, maudit que c’était dur. Je pensais à Alain et je craignais que ça le décourage à tout jamais de refaire du vélo de montagne. Mais il a complété et j’en reviens pas encore. Franchement, je te trouve pas mal bon.

Guy: Ça faisait déjà un bout de temps qu’Élisabeth prenait des photos car je lui avais dit que j’arriverais vers une certaine heure. Elle a eu le temps d’en prendre plusieurs avant de me voir arriver. Lorsque j’ai franchi le fil d’arrivée, on devait attendre Alain, mais avec les enfants et tout ça devenait de moins en moins évident. Je sais qu’Alain a toujours son cellulaire sur lui et lorsque je suis arrivé, je lui ai laissé des messages afin qu’il me rappelle. Surtout que c’est moi qui avait ses clés d’auto. Vers 17h30 je commençais à m’inquiéter. Et vers 18h encore plus. Lorsqu’il m’a appelé vers 19h, j’étais bien content d’apprendre qu’il était allé jusqu’au bout.

Alain: Ouais, lorsque je suis sorti du bois à l’arrivée, avec ma grande sœur Ginette Plante, j’ai péniblement gravi les dernières pentes. J’ai pensé couper directement vers le fil d’arrivée mais j’ai résisté. Lorsque je suis passé dans la tente, à l’arrivée, j’ai entendu du monde crier » let’s go Alain « , je n’avais même pas la force de lever la tête pour voir de qui il s’agissait. Qui que vous étiez, merci de vos encouragements. Je pensais juste à me rendre à la ligne d’arrivée.

Rendu là, je me suis gavé de quelques laits de soja et j’ai reconnu Luc Lambert, un ancien infirmier-chef, collègue de travail et super de bon gars. On s’est salué mais il a bien vu que j’étais à bout de forces, que je n’étais pas du tout en état de fraterniser, trop bonké. Je lui ai dit quelque chose comme: « Luc, t’es infirmier de formation, dis-moi où est l’infirmerie? » Il m’a expliqué le chemin mais je n’arrivais même pas à écouter… J’ai continué à avancer et je voyais une croix et des indications… j’ai trouvé et on m’a pris en main… Chapeau à l’équipe qui m’a alors pris en main…

Gilles: As-tu en mémoire d’autres moments mémorables ?

Alain: Plusieurs. Il y a au moins deux incidents qui aurait pu mettre fin à ma course. Il y a ce pont où plusieurs coureurs se sont plantés l’an dernier. J’avais pris soin de débarquer de mon vélo pour y remonter une fois rendu sur les panneaux de veneer. Je connaissais le piège car j’étais déjà passé là. Je suis donc remonté en selle en milieu de pont, sans me douter que le passage des nombreux coureurs qui me précédaient avait modifié la sortie du pont. Il y avait maintenant toute une marche à descendre au bout du pont et un trou béant de presque 2 pieds entre le pont et la terre ferme. Trop tard pour arrêter lorsque j’ai vu ledit trou. J’ai eu le réflexe de me projeter vers l’avant et je suis passé de peur. J’ai alors averti les coureurs qui me suivaient car c’était carrément dangereux.

L’autre incident a eu lieu pendant une des longues descentes qui se faisaient bien. À un moment donné, il s’agissait d’un chemin en poussière de pierre assez carrossable pour une voiture et je me souviens que ça tournait vers la droite. Ça tournait longtemps et il y avait un ravin du côté gauche. Ça tournait plus vite que mon bike et je me rapprochais dangereusement du bord. Il devait me rester 6 pouces de jeu lorsque j’ai cessé de sous-virer vers le ravin. Si j’y tombais, la course était terminée pour mon vélo, comme pour moi.

Gilles: On se fait des bonnes peurs des fois, hein? Dis-toi que Michel LeBlanc a descendu ces côtes pas de freins, le pied sorti pour freiner à la Fred Cailloux. Y-at-il eu une fois où tu as pensé abandonner ?

Alain: Sincèrement, je me rappelle m’être posé la question une seule fois. C’était après la longue descente dans la bouette, celle où Guy s’est planté à trois reprises. On arrivait en bas et on traversait un grand champs où l’herbe verte était haute de 1 pied environ. Arrivé au bout du champ, on traversait un petit canal pour passer dans l’autre champ à côté. Ce petit canal m’apparaissait facilement franchissable mais je n’avais pas vu les rondins au fond le l’eau. Trop tard pour arrêter, j’ai tenté de passer et je me suis arrêté contre l’un d’eux. J’ai pas eu le temps de déclipper, je suis tombé du côté gauche dans l’eau boueuse et je me suis blessé au genoux. Ça saignait mais la boue cachait tout ça. Je me suis relevé et j’ai continué. Cette chute m’a mis en contact avec ma fatigue.

Gilles: C’est là que tu as pensé abandonner ?

Alain: Non, je me suis remis à rouler dans l’autre champ mais les traces de tracteur étaient pénibles parce que la terre était ramollie par le passage des autres vélos. J’ai donc décidé de rouler dans l’herbe haute et c’était effectivement plus ferme. Je roulais à bon rythme et là j’ai vu ce petit creux qui s’approchait, comme un tout petit vallon. Je me suis mis à pédaler de plus belle, histoire de pouvoir remonter plus facilement…

Gilles: Je crois que je te vois venir là…

Alain: Lorsque je suis arrivé au creux du vallon, j’ai constaté trop tard qu’il y avait un canal et que le pont pour le traverser se limitait aux pistes de tracteur. Ma roue s’est plantée directement dans le fond du canal et je suis passé par-dessus mon guidon et je suis atterri sur l’épaule droite cette fois. C’est là que je me suis retourné sur le dos couché dans l’herbe et que je me suis demandé: « Qu’est-ce que je fais ? Je m’arrête ou je continue ? »

Gilles: Est-ce que le projet Internet t’a poussé à continuer ? Aurais-tu continué à ce moment là sans tout ce qu’on avait fait sur toi en Web-réalité ?

Alain: Très sincèrement, je suis persuadé que ce sont tous les efforts et le temps investis à l’entraînement qui m’ont incité à me relever et à continuer sans plus jamais me reposer la question. Ça faisait trois mois que je m’entraînais comme je ne l’ai jamais fait auparavant pour faire ce Raid. Je n’allais pas arrêter sans avoir franchi la ligne d’arrivée. Peut-être aussi que l’image de « l’autobus de la honte » que m’a illustré Pierre Gendron m’est revenue à l’esprit !!

La motivation du Web-réalité m’a motivé à m’entraîner et à redoubler d’effort dans ma préparation. C’est sûr que je ne voulais pas trop avoir l’air fou, déjà que je fais pas mal « cheveu sur la soupe » !!! Mais dès que mon entraînement avait cessé, tout ce que je redoutais c’était la chaleur. Je repensais à la dernière fois que j’avais fait les équerres avec Guy et que ça avait mal été. J’avais souffert solidement pour la première fois à cause de la chaleur (30 degrés et très humide) et je me suis dit s’il faisait cette température le jour du Raid, la ligne d’arrivée serait peut-être hors d’atteinte.

J’étais vraiment content qu’il fasse froid la journée du raid. Quand il fait chaud, je suis pas bien. Je craignais ça énormément. Alors, les conditions de températures étaient là, j’étais bien entraîné, pas question d’abandonner. J’en ai fait un bout sur le radar mais je l’ai fait jusqu’au bout…

Gilles: OK, on a pas mal fait le tour. Et qu’est-ce que tu dirais pour clore cette série d’entrevues ?

Alain: Deux choses Gilles. Premièrement, je dirais que si ce web-réalité est terminé, je compte bien continuer non seulement l’entraînement à vélo, mais aussi je pense refaire le Raid l’an prochain. Je te dirais même que j’ai envie de tenter l’expérience du Raid Bras du Nord. Mais je ne vois pas la date sur votre agenda du site Internet !!!

Gilles: Code 18 mon cher, le Raid du Bras du nord a lieu le 14 août. Et la deuxième chose ?

Alain: La deuxième chose est que je veux tous vous remercier. (NDLR: Discours) Ahem! Cette aventure a eu un impact majeur sur ma vie à tous les points de vue. Je suis en forme plus que je ne l’ai jamais été, j’ai envie de faire ce qu’il faut pour le rester, et le seul fait d’être aussi en forme a de multiples impacts sur tous les plans: personnel, familial, professionnel, etc.

Alors, merci à Guy pour m’avoir mis au défi, pour tes conseils efficaces et tes encouragements, mon ami tu es un coach hors pair. Merci à René de m’avoir ainsi mis au défi, pour tes encouragements en choeur avec Marie-Josée et pour ton écoute et ton coaching de qualité sur un tout autre plan, vous êtes des amis extraordinaires. Merci André, mon fidèle ami de toujours, toujours disponible dans les meilleurs et les pires moments, merci pour ton accompagnement dans mes entraînements, pour tes encouragements aussi et désolé pour les nombreuses blessures que cette aventure t’a causé !!! Merci à Pierre Gendron pour son inspiration et ses conseils, à ma nouvelle grande sœur Ginette Plante, Ginette, ton chum est choyé. Merci aux gens de Gestev, Chantale, Marie-Claire et toute votre équipe formidable, je vous dis à l’an prochain.

Merci à mes deux trésors de garçons, Rudy et Hugo pour leur soutien moral et aux parents et amis qui m’ont encouragé.

Enfin, merci à toi Gilles, journaliste et athlète passionné pour son sport, mais aussi un gars attentionné et généreux et un coach des plus efficaces. Tu me dis que cette chronique a été pas mal lue, alors merci aux lecteurs d’avoir suivi nos péripéties. Si j’ai le plaisir de vous rencontrer, il me fera plaisir de vous serrer la pince.

Gilles: OK, stop.

La soirée s’est ainsi poursuivie sous les rires et les émotions soulevées par les anecdotes vécues par nos compères vélomaniaques lors de cet historique (hystérique?) Raid Vélomarde 2005. Des moments qui resteront gravés dans la mémoire de nos athlètes longtemps et qui reviendront hanter d’autres conversations pour plusieurs années encore.

Le temps nous manque pour s’étendre sur les sujets délicats qui ont été abordés, mais enfin… on approfondira peut-être le sujet dans une autre série de web-réalité. Oui, ce serait une bonne idée… Alain sans bobettes sous ses cuissards, Alain se rase les jambes, Alain se rase le spa, Alain se rase l’arrêt, etc…