Destination raquette: Le Mont du Curé Gravel

Voici un résumé d’une destination populaire en raquettes, non loin de Québec, tel que décrite par Étienne Leduc, suivie d’une variante, telle que décrite par Denis St-Amand. Et pour un troisième récit, cliquez sur cet excellent résumé de Pierre Gendron, qui en dit plus entre autres, sur le petit chalet, propriété de Jacques Beaulieu, athlète cycliste de montagne bien connu des amateurs de la région.


Le Mont du Curé Gravel possède une caractéristique qui le distingue des autres montagnes avoisinantes: il a une craque. On devrait plutôt même parler d’une mini vallée. L’une des particularités de ladite craque est que le soleil n’en atteint que quelques sections, ce qui permet une plus grande accumulation de neige en hiver, et une fonte tardive de celle-ci. L’effet de ce microclimat, en été, est qu’il est possible d’y voir de la glace en pleine canicule.

Les photos ci-après ont été prises à divers moments, sur une période de quelques années. La majorité de celles-ci ne montrent que le point culminant de la craque, où les parois sont les plus élevées. Notez que la craque ne représente qu’une section de la randonnée, puisqu’il faut compter de 45 minutes à 1 heure pour se rendre au petit chalet situé au bord du petit lac, juste avant le début de la craque.

Concernant ce chalet, il semble être ouvert à tous, et sa construction est rudimentaire. Pour ceux(se) qui veulent y passer la nuit, il y a une petite mezzanine sur laquelle il y a de la place pour maximum 4 personnes (aucune réservation possible…). Les lots sur lesquels vous passez sont privés mais la présence des randonneurs est tolérée (des pancartes interdisent de chasser, mais pas de passer), donc agissez avec respect pour que cet accès demeure possible.

Pour s’y rendre, prenez l’autoroute en direction de Sainte-Anne-de-Beaupré et lorsque vous arrivez à l’Ange-Gardien, tournez à gauche à la sortie Côte Dufournel. Tournez ensuite à gauche sur l’avenue Royale et environ 200 mètres plus loin, à droite sur le chemin Lucien-Lefrançois (il y a une pancarte qui annonce le camping plage Fortier). Parcourez quelques kilomètres sur cette route et tournez à droite à l’approche du village (c’est la même rue qui continue). Lorsque vous entrez dans le village, vous contournez le lac de la Retenue par la gauche et la route devient la rue de la Vallée. Tournez à gauche sur la rue des domaines et stationnez dans le cul de sac. La partie voiture est enfin finie.

Sur la gauche, il y a un chantier forestier et vous suivez les traces de » skiddeuse » vers le nord jusqu’à ce qu’il y ait une côte. C’est là que le fun commence. Vous tournez à droite et cherchez un petit sentier qui traverse la rivière. Attention : lorsque la température hivernale est normale, la traversée est facile, mais lors de temps chaud prolongé, la traversée peut être un peu plus périlleuse…Lors de ma dernière sortie, j’ai d’ailleurs décidé de longer la rivière sur la rive ouest jusqu’à la craque, étant accompagné de mes beaux-parents. Ensuite, vous suivez ce sentier ascendant pendant un bon bout et un peu après une petite descente, il y a un Y où il faut tourner à gauche. Ce sentier se rend au chalet dont j’ai parlé plus haut.

Après le chalet, vous contournez le petit lac (qui se transforme en marécage) vers la gauche en faisant attention de ne pas mettre un pied dans l’eau. Il y a un petit sentier que vous suivrez tout au long de la craque. Si vous avez beaucoup de temps (quelques heures), vous pouvez revenir par le chemin des érablières comme illustré sur la carte; sinon je vous conseille de revenir sur vos pas.

Bonne randonnée!

Étienne Leduc


Voici une carte et quelques photos d’une autre magnifique destination pour la raquette, le Mont du Curé Gravel. On y accède en se stationnant au bout de la rue des Domaines, à l’Ange-Gardien. Cliquez ici pour une carte Google pour vous situer.

Voici une carte de la randonnée que nous y avons effectuée le 28 janvier dernier:

Nous sommes partis du stationnement et sommes montés au petit lac, au pied de la montagne. Juste devant le lac, il y a un camp:

Ce camp, est utilisé et entretenu par les randonneurs. Certains diront qu’il a un air vétuste, mais je trouve qu’il a une vraie gueule de camp. D’ailleurs, il y a un poêle à bois à l’intérieur et on peut y dormir.

Voici la gang au complet (sauf le photographe) avant de partir à l’assaut du Mont:

Mont qui, ce jour-là, cachait son sommet dans les nuages:

Un kilomètre et quelques centaines de mètres d’ascension plus loin, nous étions enfin arrivés au sommet, à 640m d’altitude. Et comme on le voyait dans la photo précédente, le sommet était dans les nuages:

Nous sommes ensuite redescendus plein Sud à partir du sommet. Pourquoi plein sud? Parce que si vous prenez trop à l’est, vous risquez d’arriver sur une des parois du canyon. Et comme vous le verrez sur les photos plus bas, les drop ne sont pas vraiment faites pour être sautées. En descendant, les arbres étaient givrés de façon assez spéciale, comme le montrent ces photos:

Lorsqu’on arrive en bas, le fameux canyon (ce pourquoi on surnomme cet endroit la montagne fendue) est à notre gauche. Dès les premiers pas, on ne peut qu’admirer la beauté du spectacle:

Au retour, on repasse devant le camp et revenons sur nos pas jusqu’au stationnement.

Bonne randonnée!

Denis St-Amand, alias dsa.

P.S.: La montagne fendue a été le théâtre de la Crazy Night Ride #3 en raquettes le vendredi soir 3 février 2006, en pleine tempête de neige/pluie/verglas. Le moment mémorable de la soirée fut la traversée du canyon de façon perpendiculaire. La descente fut assez calme mais la remontée fut assez… abrupte, telle qu’indiquée en rouge dans le tracé, dénivelé et la photo ci-après…