La semaine dernière (ou était-ce celle d’avant?) il fallait compléter ce texte de communiqué de la FQSC, en commençant par « on se souvient que… »
Coupe Pantani-Guru Cycles
Laval – 9 mai 2007
Communiqué #3
Coupe Pantani Guru Cycles – Incident survenu lors de la 2e tranche, le 9 mai À la suite des incidents survenus lors de la 2e tranche de la Coupe Pantani Guru Cycles, le Comité disciplinaire de la FQSC s’est réuni afin d’entendre les personnes impliquées ainsi que certains témoins afin de prendre les mesures nécessaires pour que de tels gestes ne se répètent plus et que les personnes fautives soient sanctionnées.
Le Conseil d’administration de la FQSC a décidé de suspendre les trois personnes suivantes, à la recommandation du Comité disciplinaire, pour une durée de trois semaines, sot du 25 mai au 14 juin inclusivement, pour avoir enfreint à l’article 12.1.004 du Règlement de l’Union cycliste internationale, organisme responsable de la régie du sport, auquel la FQSC est affilié par la biais de l’Association cycliste canadienne. Cet article dit notamment:
« (1) Celui qui, à l’égard de qui conque, a un comportement incorrect ou déloyal ou qui manque à ses promesses ou obligations contractuelles ou autres dans le domaine du cyclisme, est sanctionné d’une suspension de trois mois maximum et / ou d’une amende de 100 à 10,000 FS (francs suisses) ».
Les personnes suspendues sont : Fernando Ferreira, Domenic Rossi et Tino Rossi. La FQSC tient à réaffirmer que de tels gestes sont inacceptables et indignes de ses membres, indépendamment des circonstances. Nous invitons tous les membres de la FQSC, coureurs et autres, à faire preuve d’esprit sportif et à contenir leurs frustrations. De tels gestes ne sauraient être tolérés.
Le comité disciplinaire
LA FQSC
Pour satisfaire votre curiosité, la légende raconte qu’il y aurait eu désaccord sur les résultats de la course et que coureurs et organisateurs se seraient donnés des baffes en public. Quel bel exemple pour notre jeunesse, belle mentalité je te jure non mais yousqu’on s’en va, je te dis hé ho hé…
Pour la postérité, voici le podium des réponses reçues (en fait les seules).
À moi-même, la médaille de plomb:
On se souvient qu’à l’issue de cette course, les gagnants se sont écriés: « Tout le monde chez St-Hubert! » Ce à quoi Tino Rossi l’organisateur a répliqué: « Kécé tu fa là, y’en est pas question, on va chez Corneli, ou sinon, chez DaGiovanni… » Ce à quoi le gagnant a répliqué: « ouain mais y’ont pas la salade de chou crémeuse à volonté. Pis à part de tsa, c’est moi qui invite, on peut ben aller ousque je veux » Ce à quoi Tino a répliqué: « je m’en va t’en fére, moé, de la salade de chou… avec ton cerveau… » et pif paf! la foire a pogné, les casses ont revolé.
À Pascal, la médaille d’argent:
« On se souvient que lors de cette course, les trois individus en question ont posé des gestes tout en adoptant des attitudes. Les gestes et attitudes en question ont entraîné des choses. Après enquête, il s’est avéré que ces choses découlaient d’affaires en lien avec une patente dont nous tairons l’exactitude de la nature, étant donné la vagueté des imprécisions floues lors de l’approximation du cossin. Malgré tout, ces répréhensibles trucs ont eu des répercussions, genre style. C’est pourquoi nous avons tout de suite, devant l’évidence, décidé de sévir. »
Et à Québécois Tire, la médaille d’or, pour cette invention surréaliste assurément créée sous l’effet de quelque drogue hallucinogène.
« On se souvient que lors de cette course, les organisateurs ont décidé de faire faire le parcours de ce critérium en sens inverse pour une fois, donc tous les coureurs ont été placés de l’autre côté de la ligne de départ pour s’engager dans l’épreuve à l’envers. «En changeant les habitudes on crée une fébrilité dans le peloton, ça peut rapporter aux spectateurs et peut rapporter à des coureurs habituellement un peu plus dans l’ombre…» de rapporter Tino Rossi.
Saugrenu direz-vous? Pas du tout! Les nombreuses et essentielles commandites de pièces dans le domaine du cycle poussent les compagnies manufacturières à rentabiliser de plus en plus leurs investissements par les temps qui courent. Or dans un critérium, il est de fait que les pneus usent d’un côté beaucoup plus que de l’autre dû au nombre de tours effectués toujours dans le même sens. «On va pouvoir prendre des pneus qui ont déjà servi pour cette course, r’garde ça y’est neuf de c’bord là!… Pis ça en plus, bin le commanditaire y’est content…» disait le coureur Gaylord Morneau tout juste avant le coup de départ.
L’initiative des organisateurs est louable, ça met un sourire dans la foule assemblée. Où est le problème direz-vous. Le problème c’est que la banderole Départ-Arrivée n’a pas été changée de côté. Les coureurs sont partis de l’arrivée pour se rendre au départ.
Les proportions qu’ont alors pris cette omission apparemment anodine, semble avoir par la suite déferlées les unes après les autres sans laisser de place au répit. Répit que les organisateurs attendent encore. Les coureurs sont complètement sortis de leurs habitudes, certains se sont mis à pédaler à reculons, les spectateurs se sont mis à crier quand les derniers passaient ne sachant plus qui encourager. Le vainqueur de l’épreuve lisait un journal coréen (ne le comprenant pas) en le tenant de bas en haut en passant la ligne d’arrivée (enfin de départ). Le commentateur de course s’est mis à chanter des passages de la bible dans le micro, laissant à peine la parole au maire de Lachine qui essayait de rapper des baisses d’impôt, la cravate attachée à son front. Des policiers ont commencés à se déshabiller et à donner des fleurs aux spectateurs qui ont tôt fait d’embarquer dans le circuit et à y courir à reculons dans tous les sens. La dégénérescence fut à sa quintessence quand la voiture balai de la rue, s’est pris pour une zamboni en criant «viva san Sebastian viva viva». »
Merci à nos improvisateurs, et passons à la prochaine devinette, une question et une image gentiment fournies par un lecteur de Carpentras, M. Benoît Pagé:
À quoi a servi ce vélo?