Séminaire d’orientation, sujet no 3, les courses du mercredi soir

Voici le troisième volet à l’ordre du jour de notre séminaire d’orientation. Aimez-vous les courses du mercredi soir? Voulez-vous les garder? Exprimez votre choix sur le groupe de discussion, svp.


Depuis que le circuit régional de courses existe, il y a des courses le mercredi soir. Au gré des calendriers des sanctions supérieures (Coupe Canada et Coupe Québec), l’Association et ses clubs membres se sont donné au fil des années des calendriers qui comptaient plus ou moins de courses du mercredi soir.

Les consultations auprès des membres nous ont toujours donné l’impression qu’il y a autant de gens favorables à la tenue de courses en semaine qu’il y en a contre.

Les statistiques de fréquentation ne sont pas plus d’une grande utilité. Les aléas de la météo, les caractéristiques du lieu de la course, son éloignement du centre ville, toutes ces causes invalident des conclusions qui seraient basées seulement sur ces statistiques.

Comme le vélo de montagne est un sport de plein air estival, nous avons autour de 19 fins de semaine utilisables. À l’extérieur de cette fourchette, les risques de tenue de courses avec faible volume de participants est grand. Et ces 19 fins de semaine font évidemment la convoitise des organisations qui ont des sanctions supérieures à nos sanctions régionales.

Il nous reste peu de marge de manœuvres. Et cette marge est significative si on regarde le nombre de nos participants qui vont aussi faire la course aux Coupe Québec, Coupe Canada ou aux différents raids et marathons qui leur sont offerts. Il faut dire que ces courses ont tous lieux les fins de semaine (parmi les 19)

Voici d’ailleurs un tableau illustrant cette réalité (les athlètes qui participent aux deux niveaux de courses). Il est fait à partir des deux tableaux des cumulatifs (celui de la FQSC et le nôtre) de toutes les catégories . Pour éviter certaines distorsions, nous avons pris les noms des athlètes qui ont fait au moins 2 courses du circuit régional et au moins deux du circuit Coupe Québec/Coupe Canada. Nous n’avons pas fait l’exercice pour les participants aux Raids/Marathons et à nos courses. Le but évident de cet exercice est de vérifier l’incidence qu’aurait un calendrier exclusivement de fins de semaine sur la participation de nos membres. Face à un choix de course, iraient-ils vers notre circuit ou les circuits de sanction supérieure?

La meilleure politique est d’éviter à nos membres ce choix déchirant.

Nombres de cyclistes, par catégories,
qui font les deux circuits

CatégoriesFémininMasculin
Peewee8/20 (40%)9/50 (18%)
Minime11/18 (61%)12/53 (23%)
Cadet3/6 (50%)22/49 (45%)
Filles 16+ Sport3/8 (37%) 
Filles 16+ Expert6/10 (60%) 
Junior Sport 3/12 (25%)
Junior Expert 9/11 (82%)
Senior Sport 6/23 (26%)
Senior Expert 7/8 (87%)
Maître 30 Sport 6/28 (21%)
Maître 30 Expert 6/17 (35%)
Maître 40 Sport 9/30 (30%)
Maître 40 Expert 3/6 (50%)
Maître 50+ 4/11 (36%)
Senior Élite2/2 (100%)12/13 (92%)

La moyenne de nos membres qui ont fait au moins deux courses dans chacun des circuits en 2007 et de 37,8%

Les courses du mercredi soir se font un mercredi soir; pourquoi pas un autre soir?

Dans la région il y a des courses cyclistes de route aussi et il est de bon ton de ne pas faire nos courses en même temps, certains de nos membres y participent aussi. De plus il n’est pas rare que les commissaires officient dans les deux disciplines cyclistes.

De plus plusieurs entraîneurs et athlètes nous ont avoué que la course du mercredi soir était pour eux le dernier entraînement en «intervalle» avant la Coupe Québec ou Canada de la fin de semaine suivante.

Problèmes des courses du mercredi

  1. Elles se terminent souvent à la pénombre (durée de la luminosité, type de terrain, couverture opaque des arbres)
  2. La cérémonie des médailles a lieu souvent trop tard en soirée.
  3. Il y a peu de temps entre la fin du travail, le transport vers le lieu de course et le début de celle-ci
  4. Les bénévoles doivent travailler très vite et souvent à la pénombre
  5. Lors de la période avec la plus longue durée de luminosité (fin mai et juin) c’est le temps où les enfants sont en période d’examen. Doit-on malgré tout tenir des courses du mercredi en mai et juin?
  6. Comme il faut faire beaucoup en très peu de temps, le nombre de commissaires affectés à la course est plus grand et les frais sont plus élevés pour les organisations.
  7. Le repérage du parcours et la pré-inscription sont plus difficiles (à organiser) pour une course du mercredi qu’à une course de fin de semaine.
  8. Une «catastrophe» météorologique a plus d’effet car il est impossible de retarder un départ. L’organisation n’a le choix que d’annuler ou laisser partir malgré les risques.
  9. Doit-on, pour accélérer le tout, diminuer le nombre de participants aux courses du mercredi?

Questions fondamentales?

  1. Est-ce que nous devons tenir des courses le mercredi soir ?
  2. Est-ce que les courses du mercredi soir répondent davantage aux besoins spécifiques des coureurs de bon niveau au détriment des coureurs débutants?
  3. Est-ce qu’il s’agit d’un type de course répondant à la mission de l’ARVMQCA (développement)?