BC Bike Race, Jour 3

« The ultimate singletrack experience ». C’est le slogan de la course, et aujourd’hui, c’était vrai en titi. La plus belle journée à date. Et elle a commencé tôt. On se levait à 6h, pour prendre le bus et se rendre à Cumberland, d’où partait et arrivait l’étape no 3. Le départ a été retardé un brin parce que des petits plaisantins avaient déplacé les flags dans le début du parcours, ce qui aurait dirigé le peloton vers genre un pit de sable sans issue. Après quelques bouchons de circulation en entrant dans le bois, nous avons entamé une série de sentiers tellement le fun, sans grand dénivelé, rapides avec de beaux zigzags et beaucoup, beaucoup de flow. Et la forêt est tellement belle, avec des souches géantes, de la mousse, des fougères… on se serait crus au paradis. Tellement le fun, qu’on aurait pu rouler 60 km de beaux sentiers comme ça sans problème. Et c’est ça qu’on a fait, finalement! Non, sans blague, y’a quand même eu de la montée dans des chemins larges, où en poussant Isabelle, on a rattrapé des dizaines de coureurs. Peut-être une vingtaine de km en tout. Le plus beau, c’est que tout se roulait.

Les résultats restent les mêmes pour pas mal tous les québécois. Les Zoot Allures l’ont pas eu facile, car la Lefty de Daniel a jammé barrée, et il s’est fait brasser solide, surtout dans une section de descente sur des caps de roches. Il a le dos magané, le pauvre Dan, mais il est prêt à repartir demain. D’ailleurs, plus ça avance, plus il y a d’éclopés. L’escouade « mash » est super-efficace, toujours là pour renouveler les bandages des écorchés et faire des tapings aux tendinités. Y’a pas eu d’accident majeur à date, au grand plaisir des organisateurs.

Cumberland est un petit village bien sympathique, près du Mont Washington, avec un atmosphère un brin grano. Une communauté orientée plein air et vélo de montagne, qui achète du terrain et prend des ententes avec les compagnies forestières pour faire de beaux sentiers. Les super-trails qu’on a roulées aujourd’hui ne sont qu’un petit aperçu du vaste réseau qu’ils ont créé.

Au lieu de servir le souper dans l’arena, comme ça se faisait depuis le début de la course, tout le monde mange au restaurant! Y’a probablement pas d’aréna ici, ou de bâtisse assez grande pour nous recevoir les 400, +pas mal de bénévoles (350 au total impliqués, presque un ratio 1 pour 1!). Tout le monde a donc choisi son heure de souper et son restaurant. On a mangé chez l’indien, c’était copieux et excellent, comme toute la bouffe depuis le début du voyage.

On se couche tôt, (vers 10h), car on a une journée chargée demain.