Voici venu le temps des olympiques. Les sélections sont terminées. Cette année, il y a pas mal moins d’athlètes de la région pour nous représenter. Savez-vous pourquoi? Parce qu’on parle pas anglais, baptême!
Sans blague, à chaque année olympique c’est la même chose. La fameuse question sort à nouveau: les québécois sont-ils sous-représentés? Les québécois sont-ils défavorisés par rapport aux athlètes des autres provinces? La barrière linguistique existe-t-elle au niveau des Fédérations canadiennes?
Comme à quelques reprises par le passé, un comité s’est penché sur la question et a tiré des conclusions qui iront dormir sur une tablette. Un document de 54 pages a été produit pour justifier les émoluments des membres du comité. Si le coeur vous en dit, jetez un coup d’oeil sur ce rapport, il y a de beaux tableaux et de beaux textes qui disent des choses intéressantes. Comme par exemple, que les provinces et les sports qui se sont dotés de centres nationaux d’entraînement placent plus d’athlètes sur les équipes nationales ou olympiques. À l’exception du ski de fond au Québec cette année! Indirectement, le rapport donne donc de bons arguments à ceux qui se battent pour implanter de tels centres.
Voici donc un rapport exhaustif, instructif, sur la question de la langue dans le sport. Arrivera-t-il à faire changer les choses, c’est la question qu’on doit se poser.