En avril dernier, par un samedi matin frisquet, les gars de Zone4 Coaching ont organisé une session de mesure de la puissance pour les cyclistes intéressés. Ça se passait à Saint-Adolphe, au pied d’une côte digne de ce nom, bien connue (ou crainte) des cyclistes de la région.
Il fallait d’abord passer par le mécano, qui remplaçait notre roue arrière par une roue compatible, munie d’un moyeu Powertap, qui mesure la puissance développé par le cycliste. Un capteur de vitesse et de cadence était aussi installé, de même qu’un cardiofréquencemètre. On pesait le cycliste et son vélo, puis, au signal, celui-ci se lançait à l’assaut de la côte de Saint-Adolphe, pour une quinzaine de minutes de souffrance bien documentée.
Voici, à titre d’exemple, le rapport produit suite à cet exercice. Les entraîneurs, perspicaces, ont noté en des termes polis l’essentiel du résultat: Je suis trop gros, mon bike est trop pésant, j’ai pas assez mouillé pour stimuler ma strappe de moniteur et je me suis lancé dans la côte comme un crétin débordant d’adrénaline, pour ensuite exploser et prendre de longues secondes à retrouver mon souffle et mes jambes. Vous retrouverez les traces de ce comportement en scrutant les données fort intéressantes contenues dans les tableaux.
Tous les athlètes sérieux vous le diront: La mesure de la puissance est l’indication la plus objective de votre niveau d’entraînement et de vos performances en cyclisme. Ceux qui ne seraient pas encore convaincus des vertus de cette mesure doivent lire le document suivant, rédigé par Yves et Patrick. Il résume bien les avantages de l’observation de cette mesure à l’entraînement pour les athlètes en vélo de montagne.