Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici quelques informations et images sur le parcours du prochain raid. Comme vous le savez, des améliorations ont été apportées encore cette année. C’est maintenant Tommy Paquet et Louis Pérusse qui sont en charge du parcours et ils ont travaillé fort.
Le réchauffement sur piste cyclable dure moins longtemps que par le passé. De 10 km, on passe à 3 km. Ça vire dans des sentiers larges dans des érablières, généralement plats, avec une couple de petites côtes et de trappes de sable pour mettre du piquant.
Un peu d’asphalte dans un décor bucolique (vésiculaire).
Puis on passe à travers une plantation de sapins qui est ben tripante. On aboutit sur le rang Saint-Bernard, où la vue est bien belle, jusqu’à ce qu’on rejoigne le parcours habituel au moulin à scie où on quittait l’asphalte. La montée de l’Aunière monte autant qu’avant et la section technique en haut est un peu plus minée qu’à l’habitude car y parait que y’a mouillé cet été.
Pas de changements après ça, on se dirige vers le nord, en longeant d’autres lacs, dont le lac à la Vase.
On arrive au lac de la Hauteur, ainsi nommé car il est perché en hauteur, à moins que le propriétaire de l’unique chalet ne soit Greg Joy. La descente du lac de la hauteur est toujours aussi le fun, et nous amène au secteur Shannahan, où le nouveau réseau de pistes sera ouvert au public au lendemain du raid. Vous vous souvenez ces quelques km de singletrack qui vous ont fait venir dans vos cuissards l’an passé? (Scoop: ce sentier qui tortille et frise comme la barbe du père Noël vient d’être baptisé la Barbe à Gendron). Ben la Barbe à Gendron, on la fera pas cette année. Au lieu de virer à droite, on vire à gauche, dans la Tomahawk, qui est moins longue mais ben le fun. On enfile ensuite dans un chemin de Quad tapissé de gazon appelé le Boulevard Gérald Jacques, en l’honneur du propriétaire des terres un peu plus loin, qui nous accepte volontiers chez lui.
Attention, on rentre dans le bois à gauche pour se rendre à la chute à Gilles, découverte par un certain Gilles et qui a insisté pour que la chute s’appelle à Gilles. Z’allez capoter, comme le dit le slogan.
C’est l’endroit pour faire une pause, vous désaltérer dans un décor bucolique, ainsi qualifié car si l’eau de la chute vous avez bu, des coliques vous éprouverez. C’est des blagues, cette eau-là, j’en ai déjà bu, calic!
On passe ensuite dans le sentier du Cratère, qui passe par un cratère qui a toutes les caractéristiques d’un cratère. Avez-vous déjà roulé dans un cratère?
Encore étourdi par le cratère, nous enchaînons avec la sapinière, qui s’appelle sapinière car elle a été taillée au couteau dans une sapinière. Quand on sort des sapins, on découvre un joli et bucolique (hépatique) panorama de montagnes sauvages.
On est rendu au deuxième ravitaillement, 50km de fait. Les premiers arrivés ici font plein de cash, grâce au généreux programme de bourses et commandites offert en exclusivité au Raid Bras du Nord. On traverse à gué le bras du nord de la rivière Sainte-Anne. Le gué a été ainsi nommé pour rendre hommage à un de nos collègues coureurs, Nicolas Migué. Mais comme cette traversée mouillée est un moment entièrement gai, on l’appelle gué et non mi-gué. Comme dans «C’est au bout de tout, gué!», citation de Nono-rignal, colorée marionnette d’émissions pour enfants qui a bercé notre jeunesse mais je commence à m’éloigner pas mal du sujet et on a pas toute la nuit et pourquoi je perds mon temps (et le vôtre) comme ça?
Revenons à nos moutons, soit au prochain défi: la côte à Ti-Oui. Ainsi nommée en l’honneur du chalet à Ti-Oui, fondateur du célèbre casse-croute raymondois, raymondois étant le gentilé pour Saint-Raymond, raymondois étant aussi un nom qui serait le fun à faire un rébus grivois avec. Mais pourquoi j’écris ça?
Bref, on le répètera pas assez, gardez-vous du jus jusque là, vous en aurez besoin pour monter cette côte. (du ca$h ici aussi pour les plus vites).
Une fois rendu en haut, ravito et surprise, on ne monte plus la côte en gazon, ainsi nommée parce que, ben y’a du gazon à travers les roches. On descend plutôt par une mega-descente ben le fun qui sera agrémentée de chicanes pour contrôler la vitesse des raideurs.
Ensuite un bout d’asphalte plus long qu’auparavant (3 km?), mais personne ne va se plaindre.
On retrouve les sentiers au pied de la côte qu’on descendait l’an passé. La suite ressemble au parcours habituel, amputé de quelques viraillages pour garder le total à 95km.
Pour ce raid, prévoyez un temps quelques minutes plus long qu’à l’habitude, en raison de l’ajout des sentiers du début, en remplacement de la piste cyclable. La jouissance n’en sera que plus longue. Bon raid!