Le Tour de Beauce approche. Distinguées jeunes dames qui fréquentent ce site, voici pour vous une opportunité en or de découvrir les coulisses du monde des courses de bicyk, une expérience passionnante, la chance d’une vie, quoi, qui s’offre à vous sur un plateau d’argent.
Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça prend même pas un secondaire 5. Comme vous voyez, tout ce qu’il faut c’est être: majeure, extravertie (extravertie, pas extravestie) et souriante. Voilà pourquoi la sémillante Sonia X, alias So, coureuse émérite en vélo de montagne et habituée du groupe de discussion/taverne/brasserie/terrasse/location de casse-tête de notre site, a tenté l’expérience l’an dernier et en est revenue transformée. On peut la reconnaître à gauche sur l’affiche officielle, et elle nous livre un poignant témoigne sur son expérience: » Oui, c’était cool, ils m’ont fourni un petit tabouret pour que je monte dessus pour donner les becs, car des fois ce sont de grandes pièces d’homme avec en plus des souliers à cales, je dois m’étirer le cou. J’ai tellement apprécié côtoyer ces charmants athlètes que je me suis achetée un vélo de route et je fais maintenant des courses de route. Ce printemps, j’ai fait la « Clarence Rockland Classic« , puis la « Calabogie classic ». Je cours maintenant pour la prestigieuse équipe Monster.ca et bla bla bla… » Ah la la… il faut l’arrêter, elle trippe trop.
En poursuivant notre entrevue avec So pour cet article, nous avons flairé de quoi de louche. Comme le journaliste d’enquête qui s’acharne sur la cycliste dopée, nous l’avons cuisinée jusqu’à ce qu’elle accouche. Elle a patiné, patiné, puis fini par avouer qu’elle était en fait au service de l’Agence Mondiale Antidopage, comme agente de recouvrement de substances corporelles. Comme elle l’explique sur son site Web, l’AMA s’est « engagée à augmenter le nombre de recherches consacrées à l’élaboration et à l’amélioration de moyens de détection de substances et de méthodes interdites. L’AMA est aussi responsable d’étudier de nouvelles méthodes dopantes et d’anticiper les tendances ou les menaces pour le futur, telles que le dopage génétique. »
Sonia fait donc sa job officielle sur le podium en embrassant le gagnant du jour, sauf qu’elle en profite pour prendre une grosse lichée de sueur de joue d’athlète, qu’elle recrache dans un petit bucket en coulisses. Elle met ensuite une étiquette dessus et envoie le tout discrètement à l’AMA. Et voilà, le tour est joué. Ou déjoué, si jamais on trouve un fautif qui n’a pas les moyens d’acheter Hein Verbruggen.