Faisant partie de la Coupe Raid du Québec pour la première année, le Tour du Mont-Valin nous revenait cette année avec un parcours quasi-inchangé par rapport à l’an dernier. Les organisateurs avaient déjà annoncé le retrait de la partie la plus détestée du parcours de l’an dernier, la fameuse montée en copeaux dans une pente de ski qui avait été utilisée au départ et à l’arrivée.
Comme l’an passé, les organisateurs nous offraient, moyennant un minime 4$, de coucher dans le centre de Ski le Valinouet la veille du raid. Avec la nuit fraîche annoncée par la météo, c’était une excellente idée! À l’oeil comme ça, nous étions au moins une trentaine de coureurs répartis sur deux des étages du bâtiment et il y avait encore de la place. Il y avait aussi des campeurs dans le stationnement.
Une petite discussion avec Daniel « SuperDan » Tremblay, un des organisateurs, nous a permis d’apprendre que les pré inscriptions étaient en hausse cette année (>200) comparativement à l’an dernier (~100). Tant mieux: cela permet aux organisateurs de mieux se préparer!
Samedi matin, au moment où le soleil s’est levé, le ciel était bleu, bleu à perte de vue. Après un copieux déjeuner pré-raid, vint le temps de la cueillette des plaques et de la documentation officielle, le tout dans la bonne humeur des nombreux bénévoles sur place. Mais plus le temps avançait, plus le ciel se remplissait de nuages. La température ne grimpait donc pas bien vite. Brrrrrr! La majorité des coureurs ont donc pris le départ en long ou avec des rallonges de bras et/ou jambes.
Mais quiconque ayant regardé le dénivelé du parcours sur le dépliant du raid savait que ça réchaufferait, et vite! Prenez note que le dénivelé ci-après manque quelques kilomètres, mon GPS s’étant endormi quelques minutes pendant le raid… 😐
Les 10 premiers kilomètres étaient en fait une bonne montée qui nous amenait à 800m d’altitude. Nous avions ensuite droit à une descente de quelques kilomètres. Le reste du parcours était principalement composée de sections roulantes mais parfois ponctuées de courtes montées et descentes et de quelques sections assez cahoteuses faisant apprécier un double suspension. À bien des endroits dans le parcours, si on prenait la peine de regarder un peu, on pouvait admirer de somptueux paysages de la région. Côté technique, Il y avait bien quelques descentes où la prudence était de mise (et on pouvait constater la présence de bénévoles sur place) mais le parcours ne comportait pas vraiment de single-track en tant que tel. Côté ravitaillement, tout semblait très bien.
Pour faire suite au malheureux accident impliquant un quatre roues au Raid des 21, l’organisation avait installé plusieurs affiches annonçant la tenue de l’événement pour assurer une plus grande sécurité aux coureurs.
Les 8 derniers kilomètres se faisaient sur l’asphalte du chemin d’accès à la station de ski Le Valinouet et étaient montants. À l’arrivée, le remplacement de la côte de copeaux par la petite section du départ était une très bonne idée! Et, comme dans tout bon raid, encouragements, nourriture, rafraichissements et un ciel bleu en prime nous y attendaient!
Si j’avais un seul reproche à faire, ça serait au niveau des délais avant les cérémonies de podium. Comme plusieurs coureurs viennent de l’extérieur, je ne crois pas que ce soit nécessaire d’attendre que tous les coureurs soient arrivés pour procéder, à moins que, comme c’était le cas pour certaines catérogies, tous les coureurs composant le podium ne soient pas arrivés. Mais rien n’empêche de faire les autres podiums quand même… Côté parcours, si j’avais une chose à suggérer, ça serait de remplacer quelques kilomètres d’asphalte de la fin par des sentiers du genre single-track. Mais je comprendrai si le relief et/ou les droits de passage ne le permettent pas…
En terminant, un gros Merci aux organisateurs et aux nombreux bénévoles qui ont su préparer ce bel événement pour les 360 participants!
Denis St-Amand, alias dsa.