Mike Cup 2006 #1: Le Gendron report

Pierre Gendron nous résume la Mike Cup #1, qui inaugurait la saison 2006 dans la région de Québec.


Il y avait 160 orteils qui s’étaient placées dans 16 paires de souliers de vélo pour participer à l’édition 2006 de la Mike Cup.


Petit jeu: jumelez les noms suivants et les personnages sur les photos: Caroline Lavoie, François-Charles Dumas- Pierre Turmel- Martin Morin-Georges Blais- Steeve Lachance- Stéphane Jacques- Pierre Messely- Patrick Lizotte- Véronique Caron- Frédéric Émond- Pierre Cormier- France Bourassa- Samuel Proulx- Félix Brouillette- Raphaël Gagné- Lenny Trudel

Pour les personnes qui ne connaissent pas cette simulation de course, il suffit de dire que dès que la neige disparaît des boisés environnants (et certaines années il y en avait encore), dans la région il est de tradition de simuler une course avant le début de la saison officielle. Les Mike Cup ont déjà eu lieu à Beauport, Val Bélair et Lévis. Cette année c’est Lévis qui nous a offert ses pistes sèches.

Et toujours fidèle à la tradition, Michel Leblanc, le concepteur de la Mike Cup était absent. Par contre, Raph Gagné et Lenny Trudel, malgré un camp d’entraînement intensif fait la veille, se sont joints au groupe et se sont défoncés comme nous tous. Une Mike Cup sans une vedette ce n’est pas une Mike Cup. MHP, Fred Bussières, Éric Tourville, Olivia gagné y ont déjà participé.


Arrivée en masse du «péril jaune» pour la saison 2006, le club SOS Vélo de la boutique du même nom

Une Mike Cup, c’est aussi l’occasion de montrer son nouveau vélo (beaucoup de Rocky Mountain neufs cette année), de montrer le maillot neuf de son club ou le maillot de son nouveau club.

Le parcours préalablement balisé par Mike demandait pas mal de jus dans les jambes. Tout le groupe l’a parcouru une fois et s’est dit prêt pour le départ. Il fut décidé de faire 4 tours maximum et tous rêvaient de deux choses: les faire sans mourir et retarder au plus tard le sympathique mais non moins craint « Let’s go » que Raphaël Gagné te dit quand il te «lap». Dans mon cas c’est arrivé dans mon deuxième tour, mais il faut dire par contre que ma conversation avec Orteille m’a passablement ralenti et Raphaël en a profité…

Donc le départ a été donné et la troupe a roulé sur le gazon (attention aux deux abyssales ornières!) suivent une petite montée et un gros virage à droite sur une piste montante remplie de roches. Un long faux plat plein de racines suit (on se serait cru au regretté centre de ski de fond Charlesbourg) Une descente pleine de feuilles et roches cachées annoncent aux fourches neuves que leur saison de misère vient de débuter.

Puis un long trajet dans un sentier tout plein de méandres et incitant au pilotage serré si on y roule à fond. Du pur bonbon…


Ça montait…

Nous longeons un cratère plein d’eau et passons sur une autre portion de sentier lui aussi assez rock’n’roll. Il est ponctué d’une belle petite drop racineuse à souhait. Un gros 90° à droite nous plaque dans la face une belle pente ascendante jonchée de racines et de roches. Il faut monter comme une chèvre, tout en douceur, souplesse et force. Un petit plat permet à tous de récupérer son souffle. Une descente pas trop rapide avec un autre 90° qui débouche sur une petite montée nous remettent dans la zone rouge des pulses. Ensuite c’est le tome deux du parcours roches/racines, les doubles sus émettent des petits couinements de plaisir. Une descente sécure mais très rapide nous ramène au point de départ.

En vrac:

Dans mon deuxième tour j’en entendu un pic bois qui tapait si fort que je crois qu’il voulait se faire un nid dans une tour de l’hydro. Je crois que c’est le grand pic à bec high speed.

Certains toussaient pas mal à la fin de la course. Faire entrer de l’air si vite dans des poumons ça t’assèche les bronches big time.

J’avais préparé un luxueux trophée pour l’édition 2006. Il fut convenu qu’il serait distribué à la personne qui avait fait la plus grande distance à vélo pour participer à la course. Caroline Lavoie l’a gagné: son point de départ était ULAVAL. Mon orienteur à l’école me le disait, l’université c’est winner. Mais il y a un catch 22 là dedans. Le gagnant ou la gagnante ne peut jamais ramener son trophée après la course, étant en vélo!


Steeve Lachance remet à une émue Caroline Lavoie le si désiré trophée Mike Cup 2006

Le club SOS Vélo avait stationné ses voitures à 1 km du site de course et ses membres sont arrivés en masse :ça ressemblait à la sortie des autobus scolaires à la fin des cours à la poly.

Nous avons tous regretté l’absence de Marc Bouchard qui, lorsqu’il résidait tout près de la course nous recevait avec en plus de sa gentillesse habituelle, des petits souvenirs de son employeur (comme il n’était pas à la course je tairai le nom de cet employeur et ainsi il ne profitera pas de pub gratos.) Maintenant Marc est châtelain ailleurs sur la Rive Sud.

L’aubergiste Pierre Cormier regrettait amèrement sa fin de souper de la veille. Comme il le dit si poétiquement : «Le porto avait de la difficulté à rester dans son fût de cormier*» Ce n’est pas le porto qui te faisait mal Pierre mais le fromage triple crème qui l’a accompagné.

contrepèterie à faire ici


Une simulation de course, ça veut dire qu’on aime ça aussi dépasser


Raphaël l’a gagnée. En doutiez-vous ?


Et ça jase course et vélo