La course du Relais a encore battu des records de participation et donné des maux de tête aux chronométreurs. Tout le monde s’est bien amusé, comme en témoignent ces extraits de notre forum de discussion:
Pierre-Luc Benoît (EVMRS-Boutique Cyclic):
Je m’interrroge encore, je ne sais pas si ça a changé pour le mieux ou c’est moi qui le remarquait moins avant, mais sacrifice que le monde est cool en vm. Le monde qui font des flats qui encouragent les autres coureurs sur le bord de la piste (et pas seulement ceux de leur équipe), les coureurs « fair play » qui se tassent avant même que tu leur ai demandé juste parce qu’ils entendu le vacarme de ton vélo en descente, les Marc Durand et compagnie qui ne sont pas là pour parler que de performance et de training, mais bien de la passion de découvrir encore et encore à chaque courses le vm. Les Pierre Gendron qui font réfléchir mes parents (S’il peut nous aussi on pourrait sûrement si on s’y mettait). Les filles courageuses avec des jambes grafignées qui ne s’ent font pas trop car elles savent que c’est le prix à payer pour tripper. Les pee-wee qui poussent leur vélo avec des roues 2 fois plus grosse qu’eux!
Marc Durand (Ben and Jerry’s MTB racing team):
Hier, je me suis battu pendant une heure avec un tof avec un casque de descente et un crane sur le dessus. Le gars en a mis de l’effort, symbolisé par un t-shirt tout à fait détruit à force de bûcher. Nombreux étaient ses chums à sa première, massés tout le long du parcours à lui crier des gros « envoye mon ost… de lâche, t’es capable mon cri… » tout à fait délirant.
Quand il a été doublé par Tourville et qu’il lui a crié « Tu bûches dont bien « , je lui ai dit qui il était. Il m’a alors avoué ne connaître personne, habitué à rouler en solitaire avec son vélo de descente.
Dès ce moment, on s’est pas quitté de vue. Après s’être doubler 12 fois dans la dernière demi-heure, il m’a devancé au fil d’arrivée par à peu près 2 secondes.
À peu près car je n’ai pas encore vu les résultats.
Mais who really cares ? Not me.
Mon meilleur temps, c’est toujours celui que je passe en piste, pas celui sur la feuille.
Josée Riverin (Mont-Vélo/Import-expert):
Point de vue ambiance et encouragements, je pense qu’hier c’était la meilleure course de l’année. C’était vraiment trippant d’avoir autant de gens pour nous encourager dans la montée gazonnée comme dans la petite descente de la fin et à l’arrivée.
On s’en parlait justement hier lors de notre cool-down juste après la course Nadia, Julia et moi et on trouvait que ça avait été une course où on s’est vraiment amusées et où on a pris le temps de s’encourager mutuellement.
Moi c’est pour des moments comme ça que je fais des courses…
Les résultats…vais-je m’en souvenir dans 10 ans??? Non, donc ça vaut pas la peine de dépenser de l’énergie à rouspéter sur ce sujet.
Robert Bidochon (photographe):
Le vélo de montagne reprend sa juste place, le plaisir, que ce soit 15 heures par semaine ou 2, juste du plaisir.
J’étais spectateur pour le deuxième fois (vue que je la prend plus cool cette année) et j’ai vue et entendue des trucs qui font fait sourire, rire.
Que du bon esprit.
Des forts qui respectaient les moins fort et qui les encourageaient, des spectateurs déchainés sans partie pris, tout le monde qui gueulait contre la boue mais personne qui voulait rater un bon trou de bouette…
En somme, un grand moment de sport amateur et une super image du sport pour les non pratiquants qui regardaient…
La section Bidochon
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