Le Transrockies Challenge, cette course par étapes de vélo de montagne qui prétend être la plus « aventureuse » au monde, en sera à sa deuxième édition cette année. Ça part de Fernie, B.C. et ça finit à Canmore, Alberta, 7 jours plus tard.
600 difficiles kilomètres, en haute altitude, dans des sentiers des fois roulants, des fois pas mal moins roulants.
600 km à rouler ou à pousser le vélo parce que c’est trop à pic ou trop bouetteux ou parce que y’a pus de sentier. 600 km dans la chaleur ou dans le froid ou même la neige. Pensez à deux Raids Trans-Gaspésien plus un Pierre-Harvey boutte à boutte, pis vous êtes encore loin de la réalité, parce que les étapes sont encore plus longues. La seule consolation: vous êtes en équipes de deux, obligés de rester ensemble, ce qui n’est pas bête en cas de pépin.
Comme prérequis, il faut être en bonne santé, prouver qu’on est assurés (!), traîner avec nous toute une panoplie de matériel obligatoire, allant de la trousse de premiers soins jusqu’au kit de lumières, même si on prend le départ à huit heures du matin!
La liste de départ est assez internationale, avec des coureurs de Pologne, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Belgique, Suisse, Afrique du sud, Espagne, République tchèque, Grande-Bretagne et bien sûr des canadiens et un paquet d’américains.
Trois équipes de Québec y participent cette année. Marie Letarte et Caroline Samson nous représenteront chez les femmes, Daniel Albert et Sébastien Brassard (Équipe Brunet) sont inscrits chez les seniors et chez les maîtres on trouvera l’équipe Vélomag, composée de Michel LeBlanc et moi-même. Ce n’est pas une mince organisation. D’abord il faut trouver les 3200$ pour l’inscription, (ou faire un reportage dans un magazine de vélo, hé hé) puis trouver ce qu’on n’a pas sur la liste du matériel obligatoire et suggéré. Les amis ont été mis à profit, Gérald Simard pour le GPS, Éric Tourville pour des souliers de grande pointure moins rigides que les Shimano à Ti-Mike. La Vie Sportive et Lessard Bicycles aident Mike pour le reste, tandis que la Boutique Mont-Vélo, Cycles Lambert et Nutrition Sports Fitness s’occupent de moi. Imaginez entre autres la quantité industrielle de Hammergel et de Cytomax qu’il faudra ingérer, et toutes les pièces de rechange à prévoir. Ça va être une aventure mémorable, je le sens. Voici une courte entrevue avec la charmante Andrea Thiessen, responsable des communications pour le Transrockies Challenge. Je vous la livre en Version Originale Anglaise, avec sous-titres à la Musique Plus.
DGILZ: Your « mother » organization is The Trans-Alp Challenge. Tell us what you have in common and what is peculiar to the Transrockies?
Andrea: The TransAlps and TransRockies are very similar in their race format both are teams of two, both are done in stages, both have the same timing system. The difference is TransRockies is in the heart of the Canadian Rocky Mountains where racers will be seeing amazing pristine wilderness, experience great single and double track trails in areas that very few have seen TransRockies participants stay in tents villages whereas at the TransAlps they are always staying in a village, and if they wish they have the option to stay in the comforts of a warm cozy bed and have shower they can. (traduction: La Trans-alp, c’est bien, la Transrockies c’est mieux)
DGILZ: Do you still claim to be « World’s toughest mountain bike race » ?
Andrea: Only the « Most adventurous mountain Bike Race in the World’s » (traduction: Tout le monde dit que c’est la plus dure au monde)
DGILZ: It is tougher than just a Mountain bike stage race? Because of the rockies terrain, racers have to be ready to « go to war »?
Andrea: The difficulties come from the longevity of the race 7 days, 600km. Most mountain bike riders don’t sit on a seat for seven days straight. The terrain is amazing lots of single and double track trails and the scenery’s wow! (Traduction: Prépare-toi à aller à guerre, mon homme)
DGILZ: Last year was the first edition. How did things go?
Andrea: The first year went very well aside from having some major weather conditions that made trails more difficult and it made it harder on the participants. (Traduction: tout a bien été à part la neige, la pluie, la bouette, le monde qui se sont fait évacuer en hélicoptère direct à l’hopital, etc)
DGILZ: The winner’s times can vary from 4 to 7 hours, depending of the stages? How about the slowest racers? Do you have to stop them before they get to the finish?
Andrea: Most of time, participants should be able to finish each stage in the allotted time. They have between 10 hour and some days 12 hours to finish the stage. So they can take their time if they like or they can push theirselves to victory! (Traduction: le programme touristique est bien chargé: 7 jours de 10-12 heures, y vont en avoir pour leur argent)
DGILZ: How do you take care of the racers after each stage?
Andrea: Over 70 TransRockies staff set up tents in the tent camp, cook meals, provide chiropractic, massage, medical and rescue services, bike service, and transfer luggage, so the only thing riders need to focus on is the ride! (Traduction: inquiète-toé pas, tu manqueras pas de bouffe)
DGILZ: In general, what were the comments of the racers at the end of last year’s race?
Andrea: Here’s a few comments:
As a rider, I feel that things could not have been better. Congratulations. Rich Hamilton
Wow! What an tremendous event! Thank you for all, for your efforts, time, hard work and graciousness up to and during this event. It was truly the experience of a lifetime. The course was amazing, the staff was wonderful, the country was beautiful! I can’t think of a thing that I would have wanted differently. Nick Broskovich.
We just wanted to say thank you for organising such an exciting route for the TransRockies. It really gave us a taste of wilderness that just doesn’t exist in Europe. James Annan and Julie Hargreaves