Simon est un coureur de la région (Équipe Brunet-la Vie sportive) qui étudie à l’Université Laval au Bacc en intervention sportive. Il vient de terminer un travail dont il nous a fait parvenir copie, prenant au mot notre Président, qui déplorait récemment ne pas voir souvent les travaux pour lesquels nous sommes consultés (Simon a fait appel aux intervenants via notre Groupe de discussion) Son travail porte sur le Programme de Soutien au Développement de l’Excellence (PSDE). Son mandat était de déterminer 8 problèmes existant dans le système de la FQSC et de l’ACC, et d’y amener des pistes de solution. Ses recherches l’ont amené à consulter le PSDE, la FQSC, l’ACC, Luc Proulx et Isabelle Jacques.
Le PSDE, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le Programme de Soutien au Développement de l’Excellence. Ça vient de la Direction du sport et de l’activité physique au Secrétariat au loisir et au sport du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport au Gouvernement du Québec qui lui-même est une entité exerçant des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire jouant un rôle important dans la promotion et le respect des droits des citoyens et par conséquent des cyclistes au Québec.
Les fédérations sportives admissibles peuvent demander des sous au PSDE pour financer leurs divers projets. Un document est produit, expliquant comment la fédé compte développer ses athlètes d’excellence et détaillant les budgets des divers projets.
À partir de ça, Simon a pondu son travail, qui lui a valu une «solide» note, soit 87%, la moyenne virant entre 60 et 70%. Le 87 est malheureusement passé à 83% à cause des fautes, mais Simon certifie que ce n’est pas dans ses habitudes. Un gros Tut tut tut et 10 coups de règle sur les doigts quand même.
Moi-même j’avoue que j’aurais été moins généreux que son professeur, Albert Marier (oui, celui-là même qui travaille à la Direction du sport et de l’activité physique au Secrétariat au loisir et au sport du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport au Gouvernement du Québec qui lui-même est une entité exerçant des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire jouant un rôle important dans la promotion et le respect des droits des citoyens et par conséquent des cyclistes au Québec).
Je trouve que les solutions proposées sont quelquefois… Hum, j’hésite entre «faciles» et «naïves», avec une tendance vers le «carrément utopiques». Des réponses du genre «augmenter le financement». Augmenter le financement, ben oui, mozus, pourquoi personne n’y a pas pensé avant !? J’ai aussi trouvé Simon particulièrement à côté de la coche dans le volet récréatif. La controverse des calibres en compétition en catégorie Maître, c’est pas du récréatif. Le récréatif, c’est les gens qui font du bike pour le fun, hors du cadre compétitif chronométré et réglementé. Il se contrefoutent de la fédé et la fédé n’a pas grand chose à leur offrir, sinon une licence assortie d’une assurance. Mais bon, assez critiqué, c’est trop facile, non mais hé, pour qui je me prends après tout, hé dis, oh, ça suffit. Simon fera deux remises supplémentaires d’ici à la fin de la session et nous tiendra au courant. Je lui suggère d’investiguer les problèmes suivants : Trop grande difficulté des parcours au niveau régional, qui en est un d’initiation. Catégories obsolètes chez les maîtres en courses de type raid. Mentalité trop focusée sur le cumulatif coupe Québec chez les coureurs, incompatible avec le calendrier trop chargé.
Terminons en disant que ce travail est le fruit d’une bonne réflexion et mérite qu’on le lise, ne serait-ce que pour nous faire réfléchir sur les problématiques que nos athlètes, entraîneurs et gestionnaires vivent quotidiennement. Tout coureur sérieux, entraîneur ou dirigeant de club régional de développement y trouvera de la viande, spécialement à l’approche de la Commission d’orientation annuelle de la Fédé, le 5 novembre prochain, au Château Mont-Sainte-Anne. C’est pour les membres la meilleure occasion de se faire entendre. Soyez-y !