Nous avons reçu un abondant courrier en réaction aux aventures de Mireille au Costa Rica. Yves Lebel, entre autres, nous a fait la suggestion suivante:
Suite aux chroniques sur Mireille et sa « Ruta », je n’ai pu m’empêcher d’aller sur le site internet de l’évenement et de laisser échapper un « ptit filet de bave » en naviguant a travers les rubriques, quel défi en effet. Mais parlant du défi, est-ce possible d’avoir un compte-rendu de Mireille sur les étapes à faire pour se présenter à la ligne de départ de la Ruta, les moyens que ca prend, etc… J’ai envie de m’offir ce genre de « cadeau », un beau défi a accomplir et qui sait, entraîner d’autres amis dans mon sillage. Le but: finir l’évenement, pas de « scorer ». Si tu peux lui demander de nous parler de la logistique, pour le cycliste mais aussi pour ses chums qui « ravitailleront » (hébergement, moyens de transport, bouffe, services)…
Hé bien mon cher Yves, voilà tes voeux exaucés, grâce à ce guide du parfait « routiste », rédigé par Mireille et Brigitte, chef-accompagnatrice.
Préparation, organisation et logistique d’une participation à la Ruta
La préparation de Mireille
Les étapes pour se rendre au jour J
La préparation physique est différente pour chacun, en fonction bien sûr des objectifs qu’on se fixe et également du niveau de forme où on se trouve à quelques mois de l’évènement, mais une chose est certaine, pour avoir un minimum de plaisir à faire la Ruta, il ne faut pas être en souffrance pendant 25h. Donc, d’orienter notre saison de course sur les raids peut être un choix très stratégique selon moi…
Puis, dans les 2 mois qui précèdent la course, au moment où pratiquement tout le monde commence à prendre ça cool, c’est le temps de redoubler d’efforts, en mettant le focus à grimper des côtes. Durant un mois complet, j’avais mis à mon agenda une fois par semaine, destination Mont Ste-Anne. Je grimpais par la voie d’accès jusqu’aux gondoles un minimum de 4 fois, idéalement 5. Comme me l’avait suggéré JA, je m’habillais comme un ours avec tuque, sous-vêtements, tout le kit style ski de fond, alors qu’il faisait encore 12 degrés. Quand je faisais du rouleau à l’intérieur, je portais toujours les manches longues et à ma session de spinning hebdomadaire, je soulevais la consternation par mon habillement d’hiver! Mais je crois sincèrement que cet emphase à suer et avoir vraiment chaud m’a été fort utile. J’avais l’impression d’avoir les pores de la peau comme des geysers au départ de la course 😉
Outre JA et Michel Bujold qui m’ont bien parrainé en me faisant profiter de leur expérience de la Ruta, Gilles a été celui qui a mis la touche finale à ma préparation et ajusté mes entraînements des 3 dernières semaines. Ça c’est rassurant quand on commence à angoisser et à douter si on sera prête. Merci les gars de votre générosité!!
Le vélo, s’il va bien, tu touche à RIEEEEENNNNN !
Bien sûr, si tu as des pièces à changer, tu le fais (La Ruta c’est quand même rough sur la mécanique, le vélo doit d’emblée être impec!), mais assures-toi de pouvoir rouler un minimum de 3 bonnes sorties avec, avant de l’emballer pour l’avion. C’est même valide pour les brake pads. À ma première journée de course, je me suis ramassé avec des cui cui cui durant la moitié du parcours parce que mes patins de freins à l’arrière étaient trop serrés dans l’étrier et que mon caliper ne venait pas à bout de se réajuster…
Pour les pièces de rechange à apporter, je me suis inspirée de la liste disponible dans la chronique de Gilles pour une préparation au Trans-Rockies…
Ne pas oublier: chaîne, cassette, patins de freins, de l’huile pour conditions mouillées dans un format que tu transporteras avec toi et patte de dérailleur. Le reste c’est du commun pour n’importe quel raid.
Concernant les pneus, on m’a fortement recommandé le IRC Serac XC et c’était parfait! J’ai vu des coureurs avec toutes sortes de pneus, même des Jets S !!!! et ils marchaient dans les descentes… moi je tenais miraculeusement debout dans les longues descentes de bouette à la sauce vélo-marde…
L’organisation de la Ruta offre, via une boutique de vélo local, un service de mécanique durant la course. Moyennant 70$US, une équipe prendra en charge votre vélo à votre arrivée chaque soir, vous demande quels problèmes mécaniques vous avez eu durant la journée (en espagnol ;-)), et vous le rendra Spic & Span et en parfait état de marche le lendemain matin. Ça vaut chaque dollars investis, et le service est impec..
Autre matériel
Étant employée chez Cycles Lambert, j’ai la chance d’avoir accès à du matériel de première qualité. J’ai donc pu faire avec cette course, un vrai test de performance, de confort et de durabilité pour beaucoup de nouvelles pièces d’équipement. Les souliers MXC de Time, ont été parfaits en confort et en performance. Excellent rapport qualité-prix. Ne pas oublier de mettre les pines au bout, à l’avant du soulier, essentiel pour avoir un peu de grip dans les sections de hike-a-bike. Comme Hydrapak, j’ai utilisé le modèle Glacier de 3 litres. Bien qu’un peu lourd quand il est plein et un peu gros pour la Ruta, il m’a été très utile. J’ai aussi essayé la nouvelle selle SLR XC Gel Flow d’Italia. Malgré les longues heures passées en selle, je n’ai eu aucun problème de confort, (pas pire quand même considérant que j’ai passé 23 heures en selle en trois jours). Parlant de confort, les embouts de guidon Ergo Control de Cane Creek amélioreront votre quotidien pour la peine. C’est bon de changer de position durant ces longues heures et d’avoir une prise confortable quand tu montes debout en danseuse. Les pédales Time Atac XS Titan Carbon, ont fonctionné de façon impec. Même les souliers pleins de grosse bouette rouge, ça clippait et déclippait sans problèmes de bourrage. Le système de freinage Juicy 7 de Avid, a été parfait. Quand tu pars pour des descentes qui durent plusieurs dizaines de km, un système de frein à disque est une nécessité selon moi. J’aurais pas fait cette course en V-Brake! La pompe Mini master blaster et multi-outil Hexus Topeak m’ont aussi suivi durant tout le voyage. Léger et fiable!
Logistique … rapport de la G.O. Bridget…
Inscription
L’inscription et toute information pertinente pour les coureurs et accompagnateurs se trouvent sur le site de la Ruta:
Mais pour finir de vous donner la piqûre et voir des TONNES de photos de l’édition 2005 de la Ruta, visitez ces sites:
http://www.ecosportaventura.com/framesolofotos.htm
http://www.ticomania.com/cms/index.php
Avion
Vous avez grosso-modo 2 options. Air Canada vous fera faire Montréal-Toronto, Toronto-San José et American Airlines vous fera transiter plutôt par Miami. Le coût est sensiblement le même (approx 800$ par personne, pour l’allé-retour), mais on a opté de passer par Miami, l’horaire un peu serré pour faire le transit à Toronto (moins d’une heure) ne laissait pas une grande marge de manoeuvre. Dans les 2 cas, une petite prière à St-Antoine pour que votre vélo vous suive est fortement recommandée. On a vu des coureurs là-bas s’acheter (et essayer de revendre au fil d’arrivée) un vélo sur place parce que le leur n’avait pas suivi, ou louer des machines d’enfer. Enfer dans le sens de ce qu’ils ont dû endurer pour rouler sur ça durant 3 jours…
D’investir dans un bon sac de transport (comme plug :- ) le Voyager, vendu par Lambert) ou une boite (rigide plus que de carton) vaut la peine pour protéger adéquatement votre vélo. Les manutentionnaires de compagnies aériennes n’étant pas réputés pour leur délicatesse. Mieux votre vélo sera emballé et protégé, moins vous aurez d’impondérables mécaniques à gérer avant votre course.
Hébergement
À l’aspect hébergement, il y a 3 phases: avant, pendant et après la course. Avant la course, on a eu la chance que JA nous donne les coordonnées d’un de ses amis qui tient un B&B à 10 minutes de l’aéroport de San José. Diego (qui parle français comme vous et moi pour avoir passé toute son enfance au Québec) nous a donc reçu dans sa magnifique résidence qu’il opère en B&B avec sa mère Leyla. Il a même eu la gentillesse de venir nous chercher à l’aéroport à notre arrivée, et de remiser chez lui, durant notre séjour, le sac de transport du vélo de Mireille, puisqu’on avait aussi prévu d’aller passer notre dernière nuit en sol Costa Ricain chez lui. Voici l’adresse du site web de leur B&B, camp de base idéal pour débuter votre aventure.
Pendant la course. Évidemment cet aspect des choses étant réglé pour Mireille (l’hébergement des jours: pré-course, après jour 1 et après jour 2 étant inclut dans ses frais d’inscription), il fallait voir comment s’organiserait l’hébergement de l’équipe technique. Ici vous avez 2 options: vous profitez du forfait « accompagnateur », ou vous vous débrouillez par vous-mêmes. Dans notre cas, on a préféré investir dans la location d’un 4 X4 pour la semaine, les 800 USD demandées par personne, pour les 3 jours du forfait accompagnateur. On a été réconforté dans notre choix quand on a vu comment ça se passait avec le bus des accompagnateurs. D’abord, ils ne pouvaient pas aller à autant d’endroits et de ravitos que nous, les bus, ça ne passe pas partout, et surtout, les accompagnateurs n’avaient aucun contrôle sur leur horaire.. Des conjointes n’ont jamais vu leurs chums passer aux ravitos, parce que le conducteur d’autobus décidait de partir avant et restait assez insensible à leurs demandes d’attendre encore quelques minutes… Un peu décevant d’aller si loin de payer autant et de manquer des moments comme ça. Par contre, pour eux, aucun soucis à se faire pour se loger, se déplacer et se nourrir. Un p’tit voyage tout organisé et sans tracas.
Donc, voici ce qu’a été notre tactique: Mireille s’inscrit en « single occupancy » et on s’organise ensuite nous-mêmes avec les hôtels pour partager sa chambre et payer le surplus pour l’occupation triple.
Après la course, il faut évidemment prévoir quelques jours pour visiter le pays! À cette époque de l’année, nul besoin de stresser et de réserver vos nuitées d’hôtel à l’avance, il y a de la place partout!
Location auto
Pour avoir fait le tour des compagnies de location d’automobile, ce qui est maintenant facile et rapide avec Internet, Avis s’avérait le meilleur choix. Il est par contre essentiel de louer un 4X4 pour pouvoir rouler sans trop d’inquiétudes sur les routes du Costa Rica. Ne pensez même pas pouvoir suivre la course dans une auto ordinaire. Vous pouvez réserver votre véhicule tôt, si vous voulez vous débarrasser de cette inquiétude.. de toute façon, le coût de la location ne vous sera chargé qu’à la fin de voyage. Un petit truc avec Avis: vous réservez un véhicule à prix un peu moindre (genre Kia Sportage), et vous avez de bonnes chances qu’on vous upgrade le véhicule une fois là-bas (on a eu un Nissan X-Trail) pour le même prix. Louer notre 4X4 pour 11 jours nous a coûté 750 USD. Taxes et assurances incluses. Pour louer, vous n’avez besoin que de votre permis de conduire (celui du Québec est ok) et d’une carte de crédit. Une carte or vous fera sauver le coût des assurances (25$US/jour).
Comment circuler au Costa Rica
Le Costa Rica est un pays assez spécial pour y circuler. Ce n’est pas tant que les routes ne sont pas belles (la plupart de fait, ne sont pas si pires… on a quand même un bon entraînement aux routes maganées au Québec). Même que la plupart sont plus belles que chez nous, avec par contre, à l’occasion un genre de GROS trou, sorti d’on ne sait où, en plein milieu de la chaussée et qui fera faire des manoeuvres dangereuses aux conducteurs qui voudront l’éviter… Mais il suffit de savoir que les cartes n’indiquent pas toutes les routes, que les routes ne sont jamais identifiées par des panneaux, que les villes n’ont pas les mêmes noms sur les cartes que dans la vraie vie et que les gens locaux ne seront pas nécessairement capables de vous expliquer comment vous rendre à tel endroit pour comprendre la difficulté à naviguer là-bas.
Vous devrez faire preuve de scepticisme même envers ceux qui, par pure gentillesse voudront vous aider et vous donneront des indications sur la route à suivre. La gentillesse des Costa Ricains, les poussant à vouloir vous aider, ils peuvent vous envoyer un peu n’importe où, pour ne pas vous faire l’affront de ne pas vous répondre. Toujours double-triple-quadruple checker les indications qu’on vous donne. Surtout quand on a expérimenté que faire aussi peu que 30 km peut vous prendre 1 heure, selon l’endroit où vous êtes et le type de route à emprunter…
Comment suivre la course
Mais comment diantre avez-vous donc fait pour suivre la course, avec une carte approximative du parcours et aucune idée de quelle route carrossable passerait à proximité, etc.? C’est la question que je me posais aussi avec angoisse, jusqu’à ce que je vois, au matin du grand départ, une looooooongue file de véhicule attendant le départ. Après avoir posé à peu près 10 fois la question : ustedes seguir la Ruta (vous suivez la course?), j’ai compris que mon salut se trouverait là, je devais suivre ces véhicules!!! Vous auriez dû voir le sprint de fou que j’ai piqué pour aller paqueter nos bagages et tenir l’auto prête à suivre, ce qu’on a appelé ensuite et pour le reste de la course « la Parade ».
Quelle est la technique? Commencez toujours la journée votre réservoir à essence plein et quelques trucs à manger avec vous. Vous stationnez votre auto comme vous pouvez dans ce capharnaüm des départs (évidemment personne ne pense à faire la circulation ;-). Quand le départ des coureurs a été donné, vous enfilez à la suite des autres véhicules. Vous en « spottez » le plus grand nombre possible, de préférence des véhicules facilement repérables. Comme au fil de la journée, vous allez en perdre de vue un certain nombre (arrêt pour essence, manger, leur coureur qui ne roule pas à la vitesse que le nôtre…) c’est rassurant d’avoir plusieurs options pour s’assurer qu’on est toujours sur la bonne voie.
À moins que vous ne soyez très « fluent » en espagnol, cet exercice de suivre la Parade est une pure profession de foi. On sait quand on part, mais pas où on va, ni quand on y sera, ni par quelles routes on ira, ni dans quel état elles seront, ni si on verra notre coureur 4, 10 ou 100 fois dans la journée. Mais je n’ai rien trouvé de plus efficace pour suivre la course et être au coeur de l’évènement, toute la journée. Par contre, c’est une tâche à temps plein.. Oubliez les visites touristiques en chemin ces journées-là! Tenez par contre votre appareil-photo toujours prêt, vous verrez des paysages extraordinaires en chemin, vous voudrez sûrement faire quelques arrêts « take-a-photo »… si la Parade vous en laisse le temps 😉
Les désavantages? Ne jamais savoir quand je verrais Mireille, ni combien de fois, ce qui compliquait un peu la gestion du ravitaillement et m’amenait bien des inquiétudes quand elle me criait : « au prochain ravito, tu me donneras ceci ou cela! » J’avais jamais aucune idée si je pourrais seulement y être à ce prochain ravito!!
Aussi, à cause du fait que sur de très longues portions du parcours on empruntait les mêmes routes que les coureurs, je me sentais comme une vraie nuisance au milieu d’eux! Conduire dans ces circonstances était stressant (imaginez-vous comme un éléphant dans un magasin de porcelaine), et me sentais coupable de leur faire respirer les émanations de mon exhaust. Mais bon, j’ai rien trouvé de mieux. Mireille me consolait en me disant qu’on n’était pas si nuisible.. En tout cas je n’étais pas la seule nuisance… Il devait bien y avoir une centaine de véhicules de locaux qui suivaient ainsi leur coureur et qui constituaient la Parade.
Ravitaillement
Comment ravitailler son coureur? Comme on ne sait exactement jamais quand on le verra, ni si la prochaine rencontre se fera en roulant côte à côte sur la route, arrêté sur le bord du chemin (choisissez alors de l’attendre dans une montée, au moins vous pourrez faire un bout en courant à côté.. dans une descente, vous le ralentirez inutilement et briserez son élan) ou à un ravito officiel de l’organisation (les ravitaillements se font par toutes les équipes, n’importe où finalement le long des parcours et c’est à l’évidence permis par l’organisation) il faut tenir à portée de la main, un maximum de choses.. Parce que si votre coureur est aussi imprévisible que Mireille, il vous demandera assurément L’ITEM auquel vous n’aviez pas pensé. Ayez donc toujours à portée de main: eau, boissons énergétiques, barres et gels, crème solaire, variétés de trucs à manger bagels, biscuits et évidemment des trucs salés seront les bienvenue après un moment, comme un sandwich au poulet ou au thon. Ne devront jamais être bien loin non plus: chambres à air, bag balm, manchettes, veste et genoux… Si votre coureur met le pied au sol qques minutes, profitez-en pour donner un coup de guenille pour décrotter sa chaîne, et ajoutez-y de l’huile. Tu ne fais pas une journée de raid là-bas sans huiler le plus souvent possible ta chaine.
Autres conseils pratiques
L’espagnol.
Investissez un peu de temps à en apprendre les rudiments. Au Costa Rica, on parle espagnol, et très peu l’anglais. Le français, n’y pensez même pas. C’est donc une assurance que vous aurez à vous débrouiller très souvent avec quelques mots d’espagnol et un grand usage de langage corporel. Pour ma part, la quinzaine de chapitres que j’ai eu le temps d’assimiler de ma méthode Assimil, m’ont valu de l’or. C’était assurément minimal comme connaissance de l’espagnol et pas très élégant, mais j’ignore comment je m’en serais tiré sans?
L’argent
Vous n’avez besoin pour partir que de cartes de crédit et de $ américains. Les US$ sont acceptés pratiquement partout et on vous remettra souvent le change en Collones (monnaie du Costa Rica), ce qui vous servira pour les petites dépenses.
Le coût de la vie.
Est très raisonnable au Costa Rica. Vous mangerez très bien pour quelques dollars et vous vous logerez facilement dans ce qui est considéré comme des établissements de catégorie supérieure entre 40 USD et 70 USD par nuit. Ne vous fiez pas trop aux apparences… Souvent des petits sodas (resto) qui ne payent pas de mine vous réserveront d’agréables surprises. On mange bien au Costa Rica. La cuisine est simple, à la bonne franquette, mais très savoureuse. N’ayez pas peur d’essayer les spécialités maison et de goûter plein de nouvelles choses. C’est la place pour faire une orgie de fruits frais et savoureux, ne vous en privez pas!
La santé.
Bien sûr un voyage en Amérique Centrale commence par une visite à la Clinique Santé Voyage où on vous renseignera sur les vaccins nécessaires, traitements préventifs, etc.. Pensez y aller au moins 2 mois avant votre départ, certains vaccins nécessitant un rappel avant que vous ne quittiez. Si vous n’êtes pas déjà protégé contre les maladies tropicales et que votre carnet de vaccination n’est pas à jour, il vous en coûtera pratiquement un 200$ par personne pour régler cet aspect des choses.
Avec de simples précautions de base (boire de l’eau en bouteille ou traiter avec de la Pristine, éviter la glace dans les boissons et les pelures de fruits), aucune de nous trois n’a connu de malaises gastriques, (sauf Mireille qui a connu plusieurs épisodes de crampes avant son départ, mais selon mon diagnostic, ça tenait plus de la « coursista » que de la turista 😉
Si ce récit n’a pas fini de vous endormir et que vous avez d’autres questions, il me fera plaisir d’y répondre: mi.montminy(a)sympatico.ca.