Témoignages – POUR ou CONTRE les 29 po

Voici deux témoignages qui ont dû être retranchés de l’article sur les 29po dans Vélomag. Maintenant qu’ils sont écrits, aussi bien vous les faire partager.

POUR : CRI-CRI

Le premier nous vient de Christine Soucy, de Québec-Lac Beauport, une championne de course à pied qui, historiquement, a toujours eu une relation amour-haine avec le vélo de montagne, étant incapable de suivre à vélo son chum Éric Tourville, – deux fois champion canadien pour les plus jeunes incultes – reconnu comme l’un des plus habiles techniciens à vélo en XC, comparable à Michel LeBlanc, Geoff Kabush ou même Philippe Coulombe. Christine, donc, malgré ses capacités aérobies phénoménales, n’a jamais pu apprécier les belles randonnées en forêt, trop occupée à se dépêtrer des buissons ou des flaques de boue, ou blessée suite à des chutes.

Jusqu’au jour où elle a déménagé à côté de chez Simon Savoie, qui lui a vendu un bon bicycle.

«Le 29er fut une vraie révélation pour moi car j’étais un peu limitée techniquement (pas toujours les bonnes lignes, over the bar, etc…). Avec mon 29er, je passe partout (ou presque)! Les descentes sont vraiment plus douces et rapides, je ne rebondis pas partout. La suspension colle vraiment, ce qui permet d’aller plus vite. J’ai un Tall-boy de Santa Cruz et même s’il est un peu plus lourd, il est génial. Même en montée, la suspension est tellement ‘hot’, mon vélo colle et il est tellement plus facile de gravir les roches et racines et même les plus gros obstacles. On dirait que pour chaque coup de pédale, la distance parcourue est plus longue. Le feeling est vraiment cool. J’ai hâte d’aller faire du bike comme jamais auparavant, dans la pluie, la bouette, et même la neige. Amenez-en des racines mouillées! J’impressionne même mon chum!»

CONTRE : JAY

Le second témoignage nous vient de Jérôme Sanfaçon, cycliste invétéré, qui a couru en XC et en descente, a été mécano et rep pour Rocky Mountain ou l’équipe nationale canadienne. Bien qu’il ne travaille plus dans le monde du vélo, il roule plus que jamais, et, de retour de sa participation au BC Bike Race, il nous disait :

«J’arrive du B.C. Bike Race, 7 jours, A1 dans les singles tracks du B.C.. du fun avec différents niveaux d’habiletés. Par contre, chaque jour nous amenait à se river le nez derrière les 29″. Ils sont plus vites dans les Fire-roads mais » tassez-vous « , les 26″ arrivent dans le technique et les relances…donc dilemme face au 29 ». Discussions pendant la semaine sur les différences. La conduite et la maniabilité d’un 26″ est plus agressive. Les sentiers sont majoritairement tracés par des 26″, donc le pilote du 29″ change de ligne. Les tournants et obstacles sont plus compliqués à négocier, par défaut, les sorties de virage moins rapides. L’inertie d’un 26″ et la masse rotative d’une roue 26″ en terrain accidenté et en situation de relance est plus facile à accélérer et à maintenir. La rigidité des roues 26″ sont aussi solides que les roues de vélo de descente. Avec mon 26″, j’ai le choix de pneus…du bon vieux Panaracer Spike au Maxxis Ikon. Ceci dit, Gilles le vrai problème c’est que le 29″ fit pas dans mon Echo, il ne fitte plus dans l’espace alloué dans le garage de ma femme pis la tripe est beaucoup plus lourde à trainer!!! Gilles, sur un 29″, les clés à pneu…faut-tu qu’elles soient plus longues? Pis j’ai-tu besoin de 2 cartouches d’air pour avoir 40 psi?»


Jérome qui répond aux questions de Marc Durand à l’arrivée de la Coupe du monde au Mont-Sainte-Anne.