On m’a discrètement transmis l’autre jour une photo étonnante dont je ne savais trop que faire. Cet envoi fu provoqué par un enchaînement de thèmes abordés dans ces chroniques et dans le Groupe de discussion.
Tout d’abord, le concept de Gay-rope expliqué dans le récit du Transrockies a frappé l’imagination de plusieurs, et a fait fantasmer autant d’esprits tordus. Je tiens à réitérer à tous les coureurs-coureuses qui m’interpellent en course que c’est peine perdue, je ne traîne pas de corde avec moi et c’est contre mes principes de tirer un ou une collègue, alors oubliez ça, je ne vous tirerai pas. Par contre, si vous me demandez une poussée, je pourrais acquiescer, dépendant du statut de ma libido et de l’apparence du popotin offert. Fermons cette parenthèse pour revenir aux sujets en titre. Le lycra est ce tissu souple et soyeux, généralement noir, dont les adeptes de route ou de cross-country aiment se vêtir, faisant naître un malsain préjugé chez leurs détracteurs urbains ou descendeurs plus machos et plus rigidement vêtus: « Porter du lycra, c’est fif ». Eh bien oui, je dois l’avouer, la sensation du lycra qui vous enveloppe et vous serre à la fois avec fermeté et douceur peut provoquer l’accoutumance et faire dévier l’esprit vers des pensées lubriques. Dans une de mes BD préférées, Batman l’explique à Dick Tracy: » l’uniforme en spandex ne change pas seulement mon look mais aussi la façon dont je me sens. » Ce à quoi Dick Tracy répond: « Tire-toi, espèce d’homo! »
Un escalier récent du groupe de discussion suggérait des façons de s’habiller pour faire du vélo l’hiver. Les accessoires de lycra ont encore volé la vedette: cagoule, manches, jambes amovibles, chaussons de néoprène, se sont révélés excellents pour vous garder bien au chaud dans les rigueurs hivernales. Pour certains, ces articles se prêtent à une utilisation plus audacieuse, quoique possiblement aussi athlétique. Je vous révèle donc cette photo pour le moins troublante, qui m’a été envoyée avec la mention suivante: « C’en est trop, je sors du placard et je m’expose. Toutes vos histoires suggestives me rejoignent dans mes pratiques intimes, et je vous dévoile cet aspect caché de ma personnalité, tel que croqué (!) par Marcel, mon épouse. Ça ramène le débat du lycra dans une dimension plus crue, mais tant pis, je n’en pouvais plus et me voilà soulagé. «
Non mais y’en a-tu du monde fucké? Je suis troublé, voire scandalisé. C’est bien parce que c’est l’halloween que je vous dévoile cette photo. Ceux qui manquent d’imagination pourront imiter notre correspondant lors des partys en fin de semaine, et les autres pourront en faire un escalier « Devinette de la semaine » dans le groupe de discussion, tentant d’identifier le mystérieux travesti.
Comme dirait Frank Zappa: « Happy Halloween everybody! »
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