La communauté cycliste est de tout coeur avec Vincent Tremblay, victime d’un grave accident cet été. Pour des nouvelles récentes, il faut lire Jean-François Racine dans le Journal de Québec, gracieuseté de l’excellent site Vélo-nouvelles. Vous aurez aussi appris par le Groupe de discussion que Vincent s’est déplacé au Party de son Club samedi dernier. Michel LeBlanc et moi-même l’avons rencontré quelques jours auparavant, alors qu’il se préparait pour ce grand soir.
Michel lui a ramené quelques cadeaux directement des championnats du monde à Livigno. Vincent a eu droit à la totale : Une banderole empruntée (sauvagement) par Michel sur le site de la compétition, un maillot de l’équipe nationale, un maillot de l’équipe Durand autographié par la plupart des membres de l’équipe nationale, incluant des légendes telles que Prémont, Sydor, Green, Busher (en passant, sur la photo, on peut lire la ligne préférée de ). Michel lui a aussi remis le DVD du film qu’il a tourné aux olympiques, appelé « Passion et émotion ». De l’émotion, il y en avait dans cette chambre du Centre Anchois-Charron. Ti-Mike et moi, qui braillons pour des riens, avions une boule dans la gorge et nous sommes retenus pour ne pas verser une larme (c’est ça être boule-versé). Sur les murs, il y avait la carte signée des membres du Club Durand, une affiche de Coldplay avec en dessous celle d’un gros lion. Sur les tablettes, des toutous, une statue, une boîte de bois gossée par les amis de l’usine de Doris, remplie de cartons avec des pensées. Doris et Jean-Claude, ses parents, assistent Vincent dans sa réhabilitation et font preuve d’autant de détermination que lui. Leur aplomb nous a surpris. Ce jour-là, une autre petite victoire fut remportée, Vincent ayant mangé lui-même une poutine, la fourchette attachée à la main avec un élastique. De sa main droite qu’il contrôle partiellement, il arrivait déjà à chauffer sa chaise roulante comme un chef, après seulement deux jours de pratique. Prochaine grosse étape, se débarrasser du collier cervical et muscler ce cou ramolli. Suite à la photo officielle, je lui ai annoncé que la dernière trail gossée à Sant-Émile, celle qui montait sur le top de la plus haute colline, avait été baptisée la Vincent Tremblay. Vincent était bien content et a promis qu’il se rendrait la voir bientôt.